MYSTÈRE PLACE VENDÔME
Collection mystère à Paris

MYSTÈRE PLACE VENDÔME

Polar
Téléfilm - Mercredi 12 septembre 2018 à 19.50 - Sur Réunion la 1ère

Après Mystère au Louvre,  place ce soir sur Réunion la 1ère   Mystère place Vendôme. Un téléfilm inédit avec Marilou Berry, Anne Brochet et Christophe Malavoy qui plonge dans l’univers feutré des palaces. La fille de Josiane Balasko incarne Jeanne, une saucière émérite dans un luxueux établissement qui vient tout juste d’ouvrir place Vendôme. Mais son univers s’effondre lorsque son fils, Paul, 10 ans, est enlevé par de mystérieux ravisseurs. Pour le retrouver, elle doit empoisonner un diplomate lors d’un dîner organisé dans le salon de l’hôtel. Loin de se laisser impressionner, Jeanne mène l’enquête pour retrouver son fils.

Paris. 1898. Jeanne, saucière émérite dans un palace qui vient d'ouvrir, Place Vendôme, découvre que son fils de dix ans, Paul, a été kidnappé. Si elle veut le revoir vivant, elle doit empoisonner un émissaire austro-hongrois lors d'un dîner diplomatique prévu dans un salon de l'hôtel. Folle d'inquiétude, Jeanne se lance alors à la recherche de son fils malgré les tentatives de dissuasion des ravisseurs. Au cours de sa quête, Jeanne est alors rattrapée par un passé qu'elle croyait avoir oublié. Même si elle parvient à retrouver Paul, elle risque de le perdre pour toujours.

Réalisé par Renaud Bertrand
Scénario de Marie Vinoy et Elsa Marpeau
Produit par Thalie Images (groupe KABO Family)
Produit par Stéphane Moatti
Avec la participation de France 2
Avec Marilou Berry, Anne Brochet,Charlie Dupont, Élodie Navarre, Félicien Juttner, Philippe Vieux, Clément Aubert, Slimane Yefsah, Christophe Malavoy

 

 

 

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Qui est Jeanne, le personnage que vous incarnez dans Mystère Place Vendôme ?
Jeanne est une saucière de renom qui travaille dans les cuisines du Ritz. Elle est là pour apporter une touche finale aux plats, pour les embellir. La sauce est une réduction qui demande du temps et du travail. C'est quelque chose de précieux qu’on prend soin de ne pas renverser, de ne pas gaspiller. Or, elle exerce sa profession dans un monde d'hommes à une époque où, vraisemblablement, rares étaient les femmes à faire ce métier. Un parti pris qui m’a beaucoup plu dès le départ car il renvoie à un rapport d’égalité toujours d’actualité. À l'inverse des hommes, Jeanne doit prouver, justifier en permanence son droit d'être à ce poste. Elle doit être plus qu’une simple saucière si elle veut évoluer. Elle doit exceller.

On lui fait d'ailleurs remarquer à deux reprises que sa place n'est pas là mais chez elle...
Effectivement. Pour elle, c’est un travail de tous les instants et encore plus en tant que mère célibataire. Elle doit faire en sorte que cela n’ait aucune incidence sur son travail. Une situation qui n'a guère évolué puisqu'encore aujourd’hui, les femmes se doivent d’allier carrière professionnelle et vie familiale. Ce que vivent rarement les hommes. On ne pénalise pas un homme dans son travail sous prétexte qu’il a des enfants alors que, pour une femme, c’est plus compliqué.

Et quelle mère est Jeanne ?
C'est une mère extrêmement aimante et attentionnée, qui craint à chaque instant de perdre son fils, à juste titre d’ailleurs. Elle le chérit, tel un cadeau, parce qu'il est une des seules choses qui l'accroche à la vie. C'est la raison pour laquelle, pour atteindre l'émissaire austro-hongrois, les commanditaires passent par elle. Ils se sont attaqués à la personne qu'ils jugent la plus faible de la brigade, celle sur laquelle ils peuvent exercer un moyen de pression. En enlevant son fils, ils ont l'assurance qu'elle ira jusqu'au bout. Pour elle, c'est une bombe qui éclate dans son quotidien. Il faut tenir, continuer à faire bonne figure en cuisine, ne pas se faire évincer par ses collègues et décrocher sa place sur l’élaboration du dîner diplomatique. Car de cette place en cuisine dépend la vie de son fils. Elle va devoir jouer un rôle sans fausse note si elle veut récupérer son enfant.

Tout en cherchant à obtenir son « ticket » pour le dîner, Jeanne mène son enquête pour retrouver son fils. Pour y parvenir, elle est aidée par une des clientes du Ritz, la comtesse d'Alencourt…
La comtesse d'Alencourt appartient à la haute bourgeoisie, un monde dont ne fait pas partie Jeanne. Elle voit cette femme s'intéresser à elle, à son fils, lui faire des cadeaux, ce qui la touche autant que cela la gêne. Mais au cours de l’intrigue, elle est témoin d’un volte-face de la comtesse, et Jeanne va se sentir trahie par celle qu'elle prenait pour une amie. Ce qui ne l'empêchera pas de lui pardonner en découvrant combien sa vie, si agréable et si aisée, est finalement bien triste comparée à la sienne, pourtant plus modeste. Et j'ai beaucoup aimé ce qu'a amené Élodie Navarre à ce personnage, la folie qu'elle a apportée dans son regard. Albertine est aussi attachante qu'elle est folle.

Enfin, comment jugez-vous le comportement du commissaire Armand Delamotte à l'égard de Jeanne ?
Jeanne l'intrigue. Comme elle, il n'est pas à sa place. Il a renoncé à sa particule, à son statut et à son héritage pour se rapprocher du peuple en devenant commissaire. Or, Jeanne assume pleinement ce qu'elle est et ce qu'elle fait. Ce qui est loin d'être le cas de ce policier. Je pense qu'il lui envie son aisance, sa capacité à ne pas baisser les yeux. Lui est incapable d’adopter un tel comportement à l’égard de son entourage ou des personnes qu’il côtoie, du moins dans un premier temps.

Propos recueillis par Clotilde Ruel

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Lison Dambreville
Responsable Communication&Marketing Réunion la 1ère