Debadoc : Les néoruraux

Les espaces ruraux ont toujours une portée symbolique, autant pour les ruraux que les urbains, étant associé à l’idéal d’un mode de vie calme et serein, dans un cadre moins stressant et moins pollué, où il fait bon vivre.

L’écart est important entre l’imaginaire, le retour à la réalité parfois rude. Pourtant, d'après une étude Ifop de 2018 pour l’association Familles Rurales, vivre à la campagne incarne la “vie idéale” pour 81% des interrogés. 

Toujours dans cette perception idéalisée de la vie à la campagne, on voit apparaître nombres de litiges de voisinages, entre ceux qui se plaignent du chant du coq ou des odeurs de fumiers, d’où vient cette idée d’une campagne aseptisée ?

A l’heure où de nombreux citadins quittent les villes pour changer de vie, et pour certains devenir paysans, l’intégration entre néoruraux et gens du cru devient un véritable enjeu ?

Changer de vie, quitter la ville pour la campagne, est-ce simple ?

En compagnie de ses invités, Laurène Barrière-Tallerie tentera de répondre à toutes questions :

• Amandine Bonnaud, Chargée de mission accueil et attractivité Creuse Grand Sud
• Frédérique Penot, néo-habitante d'Aubusson
• Jean-Yves Pineau, directeur et cofondateur de l'association "Les Localos" un collectif qui oeuvre pour les projets en campagne, le développement local et l'autonomie

  Le documentaire "La terre du milieu" sera diffusé en amont de ce débat.

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Résumé :
Camille est devenue paysanne, comme on dit de quelqu’un vivant avec le pays. Elle a choisi la Creuse, une terre rude et souple, laborieuse et lumineuse. Elle éprouve un rejet grandissant des normes agricoles qui contrôlent sa production.
Élever ses trois enfants, prendre soin de ses animaux et de ses plantes, sera toujours plus important que le rendement.
En miroir, les enfants apprennent aussi à faire des choix devant les normes que leur impose l'école.