À vous de voir
L’œil et la main

Lundi 1^er novembre à 9.15 > À vous de voir : A cœur de travailler
 

Un film de Hélène Jousse et Teddy Barouh

Grégoire, 29 ans, interprète français-arabe, cherche un emploi depuis trois ans. Nathalie a quitté le sien dans un musée parisien pour réaliser son rêve, partir en Vendée monter son auto-entreprise de médiation animale. Claire-Marie est à l’Institut national de l’audiovisuel depuis dix ans et, malgré une déficience visuelle évolutive qui est devenue un handicap, elle progresse dans l’entreprise.

Travailler ou vouloir travailler sans voir : pourquoi, comment ? À chaque protagoniste sa réponse.

Grégoire postule à des annonces, aidé par sa grand-mère ; Nathalie conduit ses premières séances de médiation animale dans un hôpital de jour ; Claire-Marie visite avec la responsable handicap de l’INA son nouveau bureau encore en chantier et adapté à son handicap.

Nos trois personnages, à différents stades de leur vie professionnelle, nous emmènent dans leur univers et nous font découvrir que leur principale ressource, au-delà de leur différence, c’est l’autre. Être autonome, ce n’est pas ne rien demander, c’est savoir le faire.

Dans le monde de l’invisible, lorsque les difficultés de l’emploi sont exacerbées, la dimension humaine reprend tous ses droits. Et choisir d’intégrer au mieux un déficient visuel, c’est aussi réaliser que l’on a tout à gagner. La différence nous fait réviser nos propres façons de faire et de penser, nous réinvente.

Il n’y a pas de mode d’emploi face à l’emploi des déficients visuels. Et comme souvent dans ces cas-là, c’est d’inventivité, de rencontres et d’entraide dont il est alors question. L’humain revient au cœur de la vie professionnelle dès lors qu’on ne peut pas suivre les chemins tracés pour d’autres. 

L'oeil et la main propose d'explorer en quatre films plusieurs problématiques liées à l'emploi des personnes sourdes : l'accessibilité aux soins à travers le portrait d'une sage-femme soignante, la levée de l'interdiction d'accéder à certains métiers avec le combat des sourds pour l'obtention du permis D, une immersion dans une formation d'interprètes en langue des signes, et enfin, la découverte d'un univers iodé et atypique, celle d'un ostréiculteur sourd dans son exploitation familiale. 

Lundi 8 novembre à 9.15 > L'œil et la main : Naître dans la douceur

Un film de Sandrine Herman

Swannie et Yoann, futurs parents sourds, ont décidé de confier leur suivi de grossesse à Sophie Garcia, une sage-femme qui connaît la langue des signes. Elle travaille à la Maison de naissance Parent’heiz à Rennes. A travers leur parcours et l’attente de leur enfant, découvrons le métier de sage-femme dans la douceur de cette structure si différente des maternités classiques.

Le 15 novembre à 9.15 > Permis D, permis d'espérer

Un film de Christophe Killian, avec l'enquêteur Wallès Jr. Kotra 

La réglementation française considère la surdité profonde comme étant une affection médicale incompatible avec l’obtention des permis poids lourds et véhicules de transports de personnes. Mais les sourds se mobilisent depuis de longues années pour modifier cette loi qui les met de côté. Parmi eux se trouve Youssef, le deuxième sourd chauffeur de bus scolaire en France. S'il a fini par obtenir son permis D, il doit passer une visite médicale chaque année pour le renouveler. Wallès Jr Kotra part à la découverte de son quotidien et à la rencontre de ceux qui font bouger les lignes pour l’égalité des chances.
 

Le 22 novembre à 9.15 > Interprètes en devenir (rediffusion du 08/04/2019)

Un film d'Alexandra Masbou

Le métier d'interprète en langue des signes attire de plus en plus d'étudiants. Aujourd'hui en France, cinq formations universitaires proposent des masters d’interprétation LSF/français. En partageant le quotidien d’élèves de l’Ecole supérieure d’interprètes et de traducteurs (ESIT), nous découvrons ce métier et ses enjeux : les différents apprentissages techniques, les compétences à acquérir, mais aussi les questionnements éthiques… Quelles sont les motivations et les aspirations de ces interprètes en devenir ?
 

Le 29 novembre à 9.15 > Le goût de la mer (titre provisoire)

Un film de Véronique Berthonneau

Les pieds dans l’eau, au gré des vagues, partageons le quotidien de Guillaume, ostréiculteur et mytiliculteur passionné. Guillaume est sourd, il gère avec son frère une grande exploitation familiale située en Normandie, une zone particulièrement adaptée grâce à son climat, au brassage des marées et à la qualité de l’eau. En le suivant dans son travail, en famille, avec ses collègues, une réalité complexe et mal connue se révèle. Comment sont produites les huîtres et les moules qui arrivent dans nos assiettes lors des fêtes de fin d’année ? Un film au gré du sac et du ressac de la mer, au plus près des éléments, au cœur d’un travail physique et collectif...
 

Tous les films sont en rediffusion dans la nuit du samedi au dimanche suivants vers 1h.