Nina
Saison 2
Fiction - Mercredi 26 octobre 2016 à 20.55
Cette semaine, clap de fin pour la saison 2 de Nina ! Entre la menace d'un licenciement et une fille qui lui échappe, Nina ne sait plus très bien si elle est victime de circonstances malheureuses ou coupable de ne pas avoir été plus clairvoyante. Heureusement, pour parer aux coups de la vie, l'infirmière peut compter sur la présence de son acolyte et coloc, Léonie, et les conseils de M. Anti-Compassion, le Dr Proust. Portraits de deux maillons forts du service.
Fidèle à elle-même – et à son caractère bien trempé ! –, Léo devra apprendre à laisser tomber un peu le masque cette saison. Et quand la carapace se fissure, les émotions, elles, remontent à la surface. Léo se cherche. Et avec Néo, son fils qu’elle élève seule, la jeune maman continue de tâtonner. Et peine parfois à trouver sa place de mère et à laisser à Fred, tout droit sorti de prison, celle de père. Mais Léo n’est pas seule. Loin de là. À la maison, elle peut toujours compter sur l’aide précieuse de Nina, sa « coloc-collègue-amie ». Et pour Néo qu’elles adorent, Lili et Gloria occupent aussi avec joie le job de baby-sitter ! À l’hôpital, l’infirmière se révèle toujours aussi efficace. Cash et perspicace, Léo est une vraie boule d’énergie qui, parfois, peut revêtir les allures d’une bogue piquante. Ouille. Mieux vaut alors s’écarter de son passage…
Mais derrière le tempérament de feu se planque un flot de douceur. En bref, Léo est aussi attachante qu’insaisissable. Et ce n’est pas Nicolas, son patient, visiblement tombé sous son charme, qui dira le contraire…
Le docteur Proust, c’est un peu le « Dr House » de l’hôpital Madeleine-Brès. La « gentillothérapie », comme il dit, c’est pas pour lui. Cynique, odieux et d’une prétention sans nom, l’interniste, spécialiste des infections rares, est aussi un médecin brillant. Pour lui, le patient est d’abord un cas clinique. Et plus la pathologie est complexe à débusquer, plus
le docteur Proust jubile. Dénué de toute empathie envers ses patients – du moins, c’est ce qu’il laisse entrevoir –, il fera tout, absolument tout, pour tenter de les soigner. Et très souvent avec succès. Au sein du service de médecine interne – qu’il rêve toujours de diriger –, le loup solitaire occupe ainsi une place essentielle. Virtuose de la médecine et des sobriquets ridicules (Nina est rebaptisée « Machine » quand le jeune interne Kevin se fait appeler « le Poupon »), le docteur Proust laisse pourtant parfois entrevoir une once d’humanité. Y compris avec Nina, qu’il semble malgré tout
apprécier. Sans parler de Nadine, avec qui il entretient une relation plus qu’ambiguë…
