Paname autour du Parc Monceau

Aux côtés des « poids-lourds culturels » de la Plaine Monceau que sont les musées Cernushi, Nissim de Camondo et Jacquemart-André figure un lieu plus intime et surtout moins connu : le pavillon mauresque du conseil de l’ordre des pharmaciens et son droguier Meunier, un arsenal thérapeutique de 755 drogues. Yvan débute sa balade par une visite privilégiée au côté d’Elise Haro-Brunet, pharmacienne, qui nous raconte comment ce droguier est arrivé ici.

Il parcourt la rue de Courcelles, au croisement du boulevard du même nom, une rue qui pourrait être rebaptisée « rue de la Pompe » tant il y a d’enseignes de chaussures de luxe : Weston, Church… C’est là qu’est installé un Calcéophile, un passionné de souliers. Ayant appris qu’ici, on bichonne les beaux cuirs, il vient chez Guillaume, artisan patineur avec une paire de chaussures dans l’espoir de leur rendre leur lustre perdu. 

Il retrouve ensuite,  Nicolas Flachot, fondateur de Kidimo. Ce fanatique de brocante, compose des créations personnalisées, en associant d'anciennes lettres d'enseignes de magasins, des typographies, des couleurs et des matières différentes. Chaque pièce est unique. Il nous dévoile comment l’idée lui est venue, l’origine du nom de Kidimo et pourquoi il n’a pas pignon sur rue.

Au 87 rue de Courcelles, Yvan rejoint Didier Fourreau, un chocolatier passionné qui nous présente son laboratoire de fabrication et les secrets de la maison.

Et pour finir il retrouve Frédérick Gersal devant la rotonde du pavillon de Chartres, figure totémique du parc Monceau. L’historien nous  relate l’histoire du parc, créé dans les années 1770 par Carmontelle pour Philippe d’Orléans, le Duc de Chartres.