Plein phares

Avec ses 120 kilomètres de côte, le Nord-Pas-de-Calais compte plus d’une dizaine de feux et de phares. Aujourd’hui, tous sont automatisés. Les derniers gardiens ont quitté les lieux il y a une dizaine d’années…

Raconter les phares d’ici, c’est mêler la géographie à l’histoire. Se plonger dans le Touquet d’autrefois, quand la ville n’était encore qu’une longue langue dunaire ; se souvenir du Calais d’après-guerre, ville détruite, qui se raccroche à son phare, miraculeusement épargné par l’occupant allemand. Lui, comme les autres, de Dunkerque à Berck, a été construit en ville, sur terre, et non au large.

Mais s’enfermer dans le passé serait une erreur. A l’heure du GPS, les phares doivent s’inventer une deuxième vie. Pour cela, ils s’appuient sur leur architecture, souvent remarquable, qui fait de ces belvédères ancestraux de vrais sites touristiques. 

Au pays des beffrois, les phares ont encore un avenir.

Nous croiserons dans ce film :

• Jérôme Pérès, directeur-adjoint du Cross Griz-Nez ;
• Vincent Guigueno, historien, chargé de mission Patrimoine des Phares ;
• Robert Pille, fils de gardien du phare de Calais ;
• Loïc Vambre, guide du phare du Touquet ;
• Christophe Schambert, photographe.