FRANCE 98 : NOUS NOUS SOMMES TANT AIMÉS
DEUX DOCUMENTAIRES INÉDITS

SOIRÉE SPÉCIALE COUPE DU MONDE 1998

Mercredi 20 juin 2018 - 20H05 - Guadeloupe la 1ere

Le 12 juillet 1998, le pays entier est en bleu, uni derrière son équipe de France de football. Un moment d'histoire s'écrit. La France devient pour la première fois championne du monde. Mais surtout, les Français vivent ensemble un moment unique de bonheur et de joie ! Une journée de communion devenue aujourd’hui inoubliable ! Jour de finale et de victoire de l'Équipe de France de Football, le 12 juillet 1998 est une date historique. De celle dont tout le monde se souvient. Chacun peut dire avec qui il était, et ce qu'il faisait... 

A travers deux documentaires inédits, La 1ère vous propose de revivre cette journée inoubliable ! 

12 juillet 1998, Le Jour parfait raconte cette journée inoubliable. Du petit matin au grand soir. À travers une trentaine de témoignages d’anonymes et de personnalités, à l’étranger et aux quatre coins de France. Heure par heure, 20 ans après, le documentaire nous replonge dans le déroulé de cette journée de finale de Coupe du Monde devenue jalon heureux de notre histoire collective.

LE JOUR PARFAIT

Du témoignage le plus fou à l’histoire la plus universelle, c'est le récit d’un moment entré dans nos mémoires et dont le souvenir provoque immédiatement le sourire et une nostalgie positive. Du scaphandrier en mission en mer de Chine qui se fabrique une antenne de fortune avec du papier aluminium, à la « petite mamie » qui a récupéré des klaxons confisqués par les CRS à l’entrée du Stade de France, en passant par cette jeune femme qui accouche pendant l’hymne national et dont le mari part de la clinique regarder la 2e mi-temps du match chez lui... De Teddy Riner qui, du haut de son balcon, voit passer le bus des Bleus, à Jamel Debbouze qui regarde le match au Maroc aux côtés de sa grand-mère en passant par Clovis Cornillac qui, au lieu de jouer sa pièce, va installer une télé sur la scène...

Jamais ce 12 juillet 1998 n'a été raconté au delà de la performance sportive. Pourtant, il nous a tous marqués. Par ceux qui se souviennent, pour ceux qui ne l'ont pas connu, voici 12 juillet 1998, Le Jour parfait.

 

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Les célébrités qui témoignent dans le documentaire :

  • Franck Gastambide a trouvé un job d’été grâce à la Coupe du Monde. Il est parti voir la finale chez des copains à Melun. Une fois le match fini, ils décident tous de monter dans sa Citröen AX. Direction : Les Champs… Mais ils restent bloqués sur le périphérique et improvisent un match de foot inouï sur la voie !
  • Teddy Riner se souvient voir passer le bus des Bleus sur le périphérique car il habitait porte de Champerret. Il a vu le match en famille avec son tonton Jocelyn, et ils sont tous partis sur les Champs-Élysées… C’est cet événement qui a élargi le champs de ses ambitions.
  • Imany, pas encore chanteuse, débute le mannequinat et se retrouve choisie pour défiler au Stade de France à l’occasion du show Yves Saint Laurent, devant 80 000 personnes, événement qui ouvre cette soirée inoubliable. 
  • Laura Flessel, championne olympique d’escrime à l’époque, voit le match au Stade de France et glisse à l’oreille de son mari : « Je veux être comme eux, championne du monde ». Elle y parviendra deux mois plus tard !
  • Akhenaton était à Marseille et son petit bébé qui n’avait que quelques mois… Il se souvient de la « fièvre » et des pleurs de sa fille ! 
  • Clovis Cornillac joue une pièce de Xavier Durringer au festival d’Avignon. Toute la troupe est dingue de foot. Ils décident ensemble de faire rentrer le public à l’heure de la représentation, d’installer une télé pour voir le match ensemble et de jouer la pièce seulement une fois le match terminé !
  • Jamel Debbouze a son sésame pour la finale au Stade de France mais sa grand-mère marocaine est malade... Son père l'oblige à aller la voir, et il voit le match à Casablanca...
  • Renaud Capuçon est en festival à Aix-en-Provence… Passé son récital, il ne se souvient… plus ! Il a terminé torse nu dans la fontaine et n’avait jamais et n’a plus jamais fait la fête comme ça.
  • Laura Georges (équipe de France de foot féminin) : le foot féminin en 98 n’était pas du tout considéré, il n’y avait aucune infrastructure. C’est la victoire de 98 qui a permis l’intégration des filles à Clairefontaine.
  • François Berléand, dingue de foot, avait la possibilité d’aller au Stade de France, mais sa compagne lui demande de partir en vacances à l’île de Ré. Moralité, il a vu le match sur un minuscule écran noir et blanc entouré d’inconnus.
  • Eugène Saccomano a commenté, de son timbre inimitable, la finale de la Coupe du Monde pour RTL. Il se souvient pour nous.
  • Patrick Bosso a une place pour la finale mais est retenu sur le tournage du film Les Collègues, à Marseille. Il décide de donner sa place à Pascal Olmeta, la mort dans l'âme..
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Un film réalisé par Jean-Pierre Devillers - Écrit par Valérie Amarou - Production Black Dynamite Production

Cet été-là, la France est belle, rayonnante et fraternelle, unie comme jamais dans la victoire : pour la première fois de son histoire, l’équipe de France vient de remporter la prestigieuse Coupe du monde de football. Deux décennies plus tard, que reste-t-il de cette France qui semblait avoir vaincu ses haines et ses peurs ? Que reste-t-il aujourd’hui de l’esprit France 98 ?

FRANCE 98 : NOUS NOUS SOMMES TANT AIMÉS

Jamais une équipe sportive n’avait fait autant chavirer le cœur des Français. Le 12 juillet 1998, les Bleus remportaient, chez eux, la Coupe du monde de football… Ce soir-là, le peuple de France est parti dans les rues crier sa joie de faire partie d’une nation qui avait vaincu ses haines et ses peurs.

Vingt ans après cette finale face au Brésil, ce documentaire donne longuement la parole à six champions du monde afin qu’ils racontent leur victoire tout en y apportant une lecture sociétale et politique. Leurs récits intimes sont illustrés par un document inédit : des images rares de l’équipe de France 98 – jamais montrées à la télévision – filmées de l’intérieur par Bernard Lama ressuscitant ainsi l’épopée des Bleus et nous téléportant vingt ans en arrière.

Voici l’histoire de six champions du monde, six garçons ordinaires qui ont touché le cœur des Français et, sans le vouloir, bouleversé notre histoire contemporaine.

Les témoins - Équipe de France lors de la Coupe du monde de football 1998 :

  • Lionel Charbonnier : ancien gardien de but, aujourd'hui éleveur de chevaux ;
  • Stéphane Guivarc’h : ancien attaquant, commercial ;
  • Bernard Lama : ancien gardien de but, dirigeant d’entreprise ;
  • Frank Lebœuf : ancien défenseur, comédien et consultant sportif ;
  • Emmanuel Petit : ancien milieu de terrain, consultant sportif ;
  • Lilian Thuram : ancien défenseur, conférencier.

Et aussi :

  • Michel Platini : ancien président du Comité d’organisation de la Coupe du monde 98, ancien milieu de terrain ;
  • Kylian MBappé : attaquant du PSG et de l'actuelle équipe de France.

 

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NOTE D'INTENTION DU RÉALISATEUR Mustapha Kessous :

Bernard Lama. Lionel Charbonnier. Emmanuel Petit. Stéphane Guivarc’h. Lilian Thuram. Frank Lebœuf… Vingt ans après, que sont devenus « nos » champions du monde ? France 98 : nous nous sommes tant aimés veut apporter à la victoire des Bleus en 1998 une lecture sportive, sociétale et personnelle. Ces anciens champions racontent leur épopée et surtout comment ils ont vécu, dans leur âme et dans leur chair, cet événement.

Vingt ans après leur victoire au Stade de France, la génération 98 a le recul nécessaire pour nous apprendre en quoi cette victoire restera un moment fort pour eux, pour le football, pour le sport français. Mais aussi un moment fort de la Ve République et en quoi, également, il a façonné une manière de percevoir notre histoire contemporaine. Cette victoire a eu des implications sociétales et sportives extrêmement fortes : multiples débats autour de l’identité nationale, des rémunérations, de l’exemplarité d’un footballeur, des transferts records…

Les Bleus de 98 sont devenus un exemple pour une partie de la société, un marqueur fort pour une jeunesse qui ne croit plus en la méritocratie et un exemple d’une France unie malgré les différences.

Ce documentaire veut montrer à quel point le football peut transformer la vie d’un homme, d’une génération et de toute une nation. L’équipe de France 1998 incarne une certaine idée de notre pays, et de son peuple partout dans le monde. L’équipe de France est désormais une institution, un patrimoine national. Cette équipe a fait vibrer notre pays.

Aimé Jacquet a réussi à construire une équipe mélangeant des joueurs expérimentés à de jeunes débutants au niveau international. De Laurent Blanc à Didier Deschamps en passant par Lilian Thuram à David Trezeguet, chaque joueur à un parcours singulier qui rejoint l'histoire de France.

Une grande partie des joueurs ont un point commun : ils viennent d’un milieu modeste, parfois très modeste. Tous ont voulu, dès l’enfance, devenir footballeur professionnel. Avec, comme horizon, participer à une Coupe du monde. Au-delà d’une passion et d’une profession, le football a représenté pour eux un moyen de s’élever dans la société.

Récupération des politiques, mythification de l’équipe « black-blanc-beur »… La victoire des Bleus a profondément transformé le football français pour en devenir un marqueur de notre histoire contemporaine : les joueurs sont devenus des people, les rémunérations ont explosé. Ces joueurs sont plus exposés. Personne n’a vécu l’après-victoire de la même manière. Pour certains, elle signifiait la fin de la carrière internationale (comme Stéphane Guivarc’h) ou une mise en orbite (comme Zinédine Zidane).

En effet, la génération 98 a été glorifiée au point d’être devenue des légendes. Après la déroute des Bleus en 2010 au Mondial sud-africain, et l’épisode du bus à Knysna, certains Bleus ont été traités de « racailles », en référence à l’origine sociale (les cités de banlieue). Pourquoi une telle violence ?

Depuis la victoire en 1998, l’équipe de France est devenue une cible des politiques. Quand la sélection nationale fonctionne, ces derniers louent l’unité d’une équipe qui reflète les valeurs de la France. Quand elle perd, c’est alors la faute aux jeunes de cité. Depuis l’Euro 2000, la France n’a rien gagné. Une nostalgie s’est installée dans le pays.

Au-delà des témoignages des champions du monde, Michel Platini, président du Comité d’organisation de la Coupe du monde 98, et Kylian Mbappé, la nouvelle star de l’équipe de France, s’inscrivent, eux aussi, dans un récit national et donnent leur analyse sur les liens intrinsèques qui existent entre le sociétal et le football.

 

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Un film écrit et réalisé par Mustapha Kessous - Production Premières Lignes, Avec la participation de
France Télévisions