
Gérard Depardieu, L’homme dont le père ne parlait pas
Un regard inédit sur des destins d'exception
Un documentaire de 110mn - rediffusion
Ce film se propose d’expliquer Depardieu par un autre bout que celui dont se saisissent habituellement les médias et l’opinion. Ecrit et réalisé par un psychanalyste, il tente une lecture à la fois originale et rationnelle de la problématique personnelle de Depardieu. Pour Gérard Miller, en effet, la réalité de « Pétarou » (son surnom d’enfant à Châteauroux), c’est d’abord la boussole qu’il a suivie tout au long de sa vie, celle de son propre désir. L’histoire que ce film raconte, c’est l’histoire de cet homme hors du commun que sa jouissance déborde. Ce film nous emmène dans l’envers du décor d’un homme qui se croit plus fort que tout, ne reculant devant aucune contradiction, aucun danger, jusqu’à rouler en scooter au bord du précipice. Un homme dont on croit savoir beaucoup parce qu’il se montre souvent, mais dont le paradoxe est justement d’avoir su se cacher… en pleine lumière. Un homme dont il faut parcourir les méandres de l’histoire comme de l’inconscient, pour avoir une chance de l’entrevoir dans sa réalité, c’est-à-dire au-delà de la mythologie qu’il a lui-même contribué à écrire.
La matière première du documentaire, ce sont les images d’archives, innombrables sur l'homme et les siens, mais ce sont aussi les témoignages de ceux qui l’entourent ou l’ont entouré, ceux qui comptent ou ont compté : Bertrand Blier, Sylvie Pialat, Karine Sylla (son ex-compagne et la mère de sa fille Roxane), Pierre Richard, Jean-Claude Carrière, Jean Benguigui, Marie Gillain, Serge Toubiana, le patron de la Cinémathèque française, etc.
Ce film raconte l’histoire de l’un des acteurs les plus étonnants de ces cinquante
dernières années en ne cachant rien de son parcours, de ses choix, de ses erreurs,de ses succès, de ses failles.
Un récit, autant qu’une réflexion psychologique, qui n’émet ni jugements ni reproches, mais qui cherche à comprendre quelle est la logique de celui dont le père ne parlait pas et qui dû trouver seul son issue de secours, faisant sienne cette parole de l’un des pères de substitution qu’il se choisit, Saint-Augustin : « Si tu ne trouves pas une prière qui te convienne, invente-la ».
Drôle d'endroit pour une rencontre chez Gérard Depardieu
Gérard Depardieu – héros du film éponyme - est l’invité exceptionnel d’Ali Baddou.
un magazine inédit de 45mn
Avec eux, le dessinateur Mathieu Sapin, auteur d’une Bande-Dessinée biographique intitulée Gérard et moi, 5 années dans les pattes de Depardieu qui parait aux Éditions Dargaud.
Cet acteur, rare à la télévision, a accepté pour Drôle d’Endroit pour une rencontre d’ouvrir les portes de son domicile parisien.
Gérard Depardieu c’est 50 ans de carrière et plus de 218 millions d'entrées cumulées au cinéma. Acteur fétiche de Pialat, Blier, Truffaut, cet homme est un hyper-émotif : « Si on connaissait la recette d’un rire ou d’une émotion, on le ferait. On est en nous. Qu’est-ce qu’il faut piocher, une humanité et un vécu. Un vécu qu’on exagère si on en a envie. C’est ce que j’appelle se transcender. Par exemple, quand je chante Barbara, je deviens Barbara ». Ces dernières années, ce sont surtout les « dérapages » de Gérard Depardieu qui ont occupés les Unes, mais c’est trop vite oublier son prix d’interprétation à Cannes et à la Mostra de Venise, ses deux César et son Golden Globe…
C’est une discussion à bâtons rompus qui s’installe entre Ali Baddou, Gérard Depardieu et Mathieu Sapin.
Les médias ? « Ce sont des espèces de grandes putes »
La Justice ? « Moi la justice a tué mon fils Guillaume. 2g d’héroïne 3 ans de prison. La juge d’application des peines si elle avait pu me mettre en taule aussi, elle l’aurait fait gentiment. Ils ont tué Guillaume. D’ailleurs je voulais déjà me barrer à ce moment-là ».
La Littérature ? « Il faut que je lise ceux qui ont été inspirés, l’admiration elle vient de tout ce qu’un livre t’apporte. J’ai vu la langue Française, les accents toniques, la respiration d’une phrase et c’est ce qui m’a sauvé ».
Se sent-il incompris, mal-aimé ? « Je n’ai pas besoin qu’on m’aime. Moi j’aime pas grand monde. Mais quand je dis ces mots là c’est parce que, justement, je les aime un peu ».
Mathieu Sapin, qui a passé 5 ans en immersion avec Gérard Depardieu, a la bonne formule pour le résumer : « Il n’est jamais en représentation. Ce qui l’intéresse c’est l’humain, les gens. Il peut s’éprendre aussi bien d’un éleveur de porcelets portugais que d’un chef d’Etat ».
Pour visionner un extrait :
https://ftv-bo.alchemyasp.com/permalink/v1/4/9206/preview/?token=WHHIBLzE
(Attention, ce lien est strictement un lien de visionnage, réservé aux journalistes, dont l’adresse ne doit pas être rendue publique. Pour tout extrait ou utilisation de cette vidéo, merci d’adresser vos demandes au service de presse de France 3.)
© Droits réservés Gamma
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Gérard Depardieu, L’homme dont le père ne parlait pas
Un documentaire de 110’
Ecrit par Gérard Miller et Coralie Miller
Réalisation : Gérard Miller et Anaïs Feuillette
Produit par Morgane Production et
Deux cafés l’addition avec la
participation de France 3.
Unité Divertissements France 3
Marie-Claire Mézerette
Frédéric Valencak et Nicolas Oliver
Drole d'endroit pour une rencontre
Trois vendredis par mois en 2ème partie de soirée
Un magazine de 45mn
Présentation : Ali Baddou
Une production Program 33 en association avec France 3
Produit par Programm 33 avec la
participation de France 3.
Producteur délégué : Fabrice Coat
Rédactrice en chef : Candice Jacquet
Direction Unité Magazines de France 3
Patrick Charles/Laurence Knoll/Fabienne Borel-Mougenel
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