Samedi 4 avril à 11.30

En Charente Maritime, les conséquences de la submersion sont encore bien visibles dans le village de Charron. Même chose de l’autre côté de l’anse de l’Aiguillon, à la Faute-sur-Mer, où l’on essaye aussi d’oublier mais où l’on sait très bien que le pire est peut-être à venir. Cette catastrophe ne sera surement pas la dernière. 

Que réserve l’avenir ?  Pour y répondre, Marine Barnérias vous propose une rencontre avec Jean Jouzel, un des premiers lanceurs d’alerte à communiquer autour de la modification du climat et des risques de submersion que l’on peut y associer. 

Retour à la Faute-sur-Mer
Dans la nuit du 27 au 28 février 2010, combinant vents violents et forts coefficients de marée, la tempête Xynthia a fait 47 victimes en France dont 29 en Vendée dans la petite station balnéaire de la Faute-sur-Mer. 10 ans après cette catastrophe, quels-sont les risques de submersion marine à cet endroit et quels enseignements ont été tirés de ce drame ?

Si la mer monte
Les scientifiques du GIEC* l'annoncent : d'ici à 2100, sous l'effet du dérèglement climatique et de la fonte des glaces, le niveau marin pourrait s'élever de plus d'un mètre. Dans le Finistère, certains territoires sont en première ligne et subissent déjà de plein fouet l'érosion marine. Explications du phénomène avec le géomorphologue Alain Hénaff à la pointe de la Torche et dans la commune de Treffiagat, deux endroits sensibles dans le Finistère.

*GIEC : Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat
 

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