Sophie Davant est, aux côtés de Nagui, l'incarnation de ce marathon télévisuel de trente heures que représente chaque édition du Téléthon sur France Télévisions. Pour le trentième anniversaire de cette opération exceptionnelle, elle sera, une fois encore, présente, du coup d'envoi, le vendredi 2 décembre à 18h45, au bouquet final, le samedi 3 décembre à 20h55.
Quel regard portez-vous sur ce trentième anniversaire ?
Un regard ému devant 30 années de recherche, de progrès et de mobilisation. Grâce aux dons, les scientifiques développent, par exemple, les biothérapies, des traitements innovants pour le plus grand nombre qui associent la thérapie génique et la thérapie cellulaire.
Les moments d'émotions doivent être nombreux. En avez-vous toutefois un qui vous est très cher ?
Deux moments me tiennent à coeur. D'abord, mon premier Téléthon. C'était en 1987, je présentais la météo sur Télématin. J'ai participé à l'événement en faisant un footing pour l'association. J'ai aussi regardé deux jours durant ce qui se passait à l'antenne en me disant que j'aimerais beaucoup un jour animer une telle opération. Et ce fut chose faite dix ans après ! En 1997, Daniel Patte, alors producteur de l'émission, m'a téléphoné pour me demander de succéder à Claude Serillon. j'ai accepté avec un grand bonheur ... et beaucoup d'appréhension !
Comment vous préparez-vous à un tel marathon télévisuel et où trouvez-vous l'énergie durant ces deux journées ?
Je travaille beaucoup en amont mais surtout je trouve l'énergie dans les yeux de tous ces enfants pour qui le challenge ne se limite pas à deux jours et trente heures d'antenne mais qui souffrent 365 jours sur 365.
Propos recueillis par Béatrice Dupas-Cantet