Santé : le grand malaise !

Des manifestations sont organisées aux 4 coins de la Région pour sauver des services hospitaliers (à Saint-Claude, Gray, Tonnerre, Clamecy…). Une femme médecin fait une tentative de suicide sur son lieu de travail aux urgences de l’hôpital de Besançon. La ministre de la santé, Agnès Buzyn, est sifflée lors de sa visite à Nevers et le président de la République, Emmanuel Macron est interpellé par des personnels de santé à Rouen.

Le monde de la santé craque !

Les chiffres en disent long sur la situation de la santé dans notre région. Pierre Pribile, le directeur général de l’ARS (Agence Régionale de Santé) était mardi au Conseil régional pour présenter son plan pour la Bourgogne-Franche-Comté. Il a lui-même reconnu que, si actuellement 472 médecins urgentistes travaillent dans les services d’urgences des hôpitaux, il en manque 150 voire 200… Problème : il affirme qu’il ne peut pas en recruter car il n’existe pas suffisamment de médecins formés.

Même constat de la part de Marie-Guite Dufay, présidente PS du Conseil régional. Selon elle, il manque sur l’ensemble de la région : 240 médecins généralistes, 1000 médecins spécialistes et un millier d’infirmiers.

Catherine Eme-Ziri ouvre le débat avec ses invités :

• Didier Martin, député LREM de Côte d’Or et ancien médecin hospitalier. Son expérience professionnelle
• Claudie Chauvelot-Duban, conseillère régionale, vice-présidente au conseil départemental de Haute-Saône, et membre du comité de défense des hôpitaux et maternité de proximité. Elle se bat pour l’hôpital de Gray menacé.
• Pascal Hudry, secrétaire du CHSCT (Comité Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail) du CHU Minjoz de Besançon

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