CARAÏBES, LE MENSUEL

​

​

Les rues de Port-au-Prince en Haïti ont été le théâtre d’événements violents au cours du mois de Juillet dernier. Des émeutes générées par l’augmentation brutale des prix des carburants, qui ont provoqué des dégâts considérables dans la capitale haïtienne. La contestation a aussi gagné certaines villes de province. Pendant plusieurs jours, les axes routiers étaient bloqués et impraticables, des scènes de pillage se sont déroulées en plusieurs points de la capitale…. Des événements qui ont un impact économique certain sur le commerce, le tourisme…. Mais surtout un impact politique.

Car au-delà des revendications sur la hausse des prix, les manifestants réclamaient la démission du gouvernement, voire du Président Jovenel Moïse. Une semaine après le début de cette vague de violence, le Premier Ministre Jack Guy Lafontant a démissionné. Nommé début Août, son successeur Jean-Henri Céant a pris plus d’un mois pour annoncer son gouvernement, qui comprend plusieurs ministres déjà en poste.

La réponse politique du Chef de l’Etat est-elle à la mesure des attentes d’une population en colère ? Nous reviendrons sur les causes profondes de ce mouvement de contestation qui a enflammé une fois encore la capitale haïtienne.

​

​

Quelques mois avant les JMJ 2018, qui se dérouleront au Panama l’année prochaine, la Martinique a accueilli la version caribéenne de ces journées : les Journées Caribéennes de la Jeunesse (JCJ).

500 jeunes venus d’une vingtaine de pays (Guadeloupe, Guyane, Jamaïque, Trinidad-et-Tobago, Dominique, Curaçao, Sainte-Lucie, Saint-Kitts-et-Nevis, Antigua-et-Barbuda, Grenade, Barbade, Bermuda, Montserrat, Anguilla et les Îles Vierges Britanniques) ont passé deux semaines en Martinique. Ils ont été hébergés par des familles catholiques du Nord au Sud. Au programme, la découverte culturelle et touristique de l’île, mais surtout des échanges et débats autour du thème de ces journées : « Changer la famille caribéenne ».

Ces jeunes de la Caraïbe veulent apporter des réponses concrètes aux défis du monde actuel auxquels ils sont confrontés au quotidien dans leurs pays respectifs. Nous les avons suivis pendant leur séjour Martiniquais.