Bruno Le Maire – L’étoffe du héros

Bruno Le Maire, l’étoffe du héros ?
Député de l’Eure pour le parti les Républicains, Bruno Le Maire a tranquillement mais sûrement gravi les marches du pouvoir. Élu député en juin 2007, il est nommé secrétaire d’État aux Affaire européennes l’année suivante, avant de devenir ministre de l’Agriculture la même année à l’occasion d’un remaniement. Le bon élève ne tarde cependant pas pour faire valoir son désir d’émancipation, et se présente sans succès à la présidence de l’UMP en 2012 puis 2014. Qu’à cela ne tienne, si la présidence de son parti se refuse à lui, il briguera celle de son pays. Son ambition le pousse ainsi à s’engager dans la primaire des Républicains aux côtés des cadors de son camp. Mais quelles sont ses chances réelles ?
Georges-Marc Benamou et Gabriel Le Bomin ont suivi, durant des mois, ce nouveau venu qui, contre toute attente, s’est imposé comme « le troisième homme », derrière Juppé et Sarkozy. Ils l’ont suivi à travers ses innombrables meetings, dans son QG et dans les coulisses de sa campagne, mais aussi dans son intimité.

Ils ont essayé de savoir qui était donc ce « premier de la classe » si convenable qui eut l’impensable culot d’affronter Nicolas Sarkozy, en 2014, lorsqu’il se présenta à la présidence de l’UMP. Les réalisateurs ont essayé de faire la part entre la sincérité et le calcul chez ce « technocrate défroqué » qui promet la fin de l’ENA et de la monarchie technocratique.
Ce film mêle immersion dans la campagne et éclairages singuliers sur le personnage, avec notamment la participation de Vivianne Le Maire, sa mère, d’Alain Duhamel, de Christophe Barbier, de Catherine Nay, de Philippe Sollers...
Bruno Le Maire, l’étoffe du héros ? est un film sur la primaire de la droite autant que le portrait sans tabou d’un « alpiniste du pouvoir », selon l’expression d’Alain Duhamel.

Auteurs : Georges-Marc Benamou et Gabriel Le Bomin

Jean-François Copé, l’ambition contrariée

Crédit : FTV

Après l’affaire Bygmalion et l’élection contestée à la tête de l’UMP, Jean-François Copé repart au combat après une traversée du désert de quelques mois pour se porter candidat à la primaire des Républicains. Maltraité par les sondages, il rêve encore de la présidentielle.
Mais qui est vraiment cette tête bien faite ? L’élu local adulé à Meaux, ou le personnage contesté, inventeur de la fameuse droite « décomplexée » ? Il se dit gaulliste et fut chiraquien, mais jamais sarkozyste. Pour comprendre sa ténacité, il faut savoir qu’il conserve toujours en tête l’exemple d’un François Mitterrand dont beaucoup avaient pronostiqué la mort politique et qui accomplit deux septennats.
 

Auteurs : Nathalie Saint-Cricq et Rémi Bénichou