Dossier de presse
À l’occasion de la semaine Cœur Outre-mer organisée par France Télévisions (du 24 au 30 octobre), Guadeloupe la 1ère vous propose de découvrir en exclusivité le film d'animation « Vanille », premier film du réalisateur guadeloupéen Guillaume Lorin produit par Folimage.
Vanille, petite Parisienne fraîchement débarquée en Guadeloupe, plonge dans une aventure teintée de mystère, à la rencontre de personnages pittoresques et d’une fleur magique. Voilà des vacances qui promettent d’être riches en rebondissements !
Tourné en partie en Guadeloupe, le film est un conte moderne qui s’adresse à toute la famille. C'est une invitation à un voyage initiatique au cœur de la culture créole, là où le merveilleux et le mystère incitent à la rêverie et à l’imagination. Partager avec Vanille cette aventure épique donnera envie à toute la famille de partir à la découverte de l’ailleurs, de l’autre et finalement de soi-même.
Diffusé le samedi 24 octobre à 18.25 & mercredi 28 octobre à 14.15 sur Guadeloupe la 1ère
Mais aussi le samedi 24 octobre à 10.10 sur France 3 et à 20.35 sur France 4
Disponible 7 jours en replay sur France.tv et Okoo
« Quitter Paris avec Vanille, c’est l’accompagner dans sa découverte de la Guadeloupe et l’observer retrouver ses racines et comprendre ses origines pour s’accepter telle qu’elle est. Des plages de l’île au sommet de la Soufrière, entourée de sa famille ou avec ses nouveaux amis, on regarde avec admiration cette petite Parisienne s’adapter à ce nouvel environnement et se métamorphoser en véritable héroïne faisant sienne cette chasse au Soukounian. La technique d’animation hybride, mélange de prise de vues réelle et d’animation 2D, facilite cette immersion dans ces décors caribéens magnifiques et participe de l’originalité de cette aventure. L’univers sonore comme les chansons et le créole que parlent les personnages confèrent à ce film une place et une ambition toutes particulières : celles de permettre au plus grand nombre d’apprécier les richesses de la culture antillaise et d’accorder la place qu’une jeune fille métissée aussi moderne et contemporaine que Vanille est en droit de revendiquer. »
Pierre Siracusa, directeur délégué à l’animation
Appréhender la différence et s'accepter tel que l'on est
Vanille raconte l’histoire d’une jeune fille métisse qui déteste par-dessus tout ses cheveux frisés mais qui va apprendre à s’accepter telle qu’elle est. C'est une réflexion sur l’acceptation de soi, la différence aux autres. Dans un monde où l’apparence et le paraître prennent souvent le dessus, faire un beau voyage vers la connaissance de soi-même semble être une démarche essentielle pour s’aimer. Vanille nous emmène dans ce voyage initiatique à la rencontre de personnages hauts en couleur, riches dans leur diversité. Ils nous bercent au rythme de la langue et des musiques créoles, et nous plongent dans la nature éclatante et tropicale de l'île papillon.
Le doux parfum de Vanille des Antilles
La Guadeloupe, dont Aurore Auguste (coscénariste) et Guillaume Lorin sont originaires, était de fait le lieu parfait pour raconter cette histoire. La joie de vivre des insulaires malgré leurs difficultés, la musique omniprésente, tous les mets délicieux et épicés que l’on peut y savourer et les décors de forêts tropicales humides époustouflants, sont autant d’éléments qui nourrissent l'imaginaire et invitent à l’évasion. Confronter Vanille à cette culture et à ce territoire inconnu pour elle et dont elle est pourtant originaire, c’est la confronter à cette part d’inconnu qu’elle porte en elle.
Dans le souci d’ancrer plus profondément l'histoire en Guadeloupe, le récit s'appuie sur une légende antillaise que l’on raconte souvent aux enfants pour leur faire peur. Mais cette fois-ci, il est conté sous les registres de la comédie, de la bonne humeur et de l’aventure.
Entretien
Une héroïne en prise avec ses cheveux...
« Autour de moi, beaucoup de femme et jeune filles sont prêtes à payer une fortune pour altérer la nature de leur cheveux et suivre un canon de beauté imposé par toutes les représentations auxquelles elles sont soumises. Je suis pour que chacun fasse ce qu’il veut avec son corps, mais quand je vois que cela découle d’un désamour de soi, cela m’attriste et j’y vois une grande injustice. Il existe tellement de beautés que je trouve dommage qu’un seul type prédomine. Aujourd’hui, on assiste de plus en plus au retour du cheveu naturel et c’est vraiment super car, avec lui, revient aussi un amour de soi qui fait plaisir à voir et qui je trouve est à la base de la guérison de beaucoup de blessures. »
Des personnages féminins de caractère à la forte personnalité
« Chaque personnage est un condensé de personnes que je connais et surtout que j’aime ! Vanille c’est un peu moi, un peu ma sœur, ma mère, un peu Aurore Auguste qui a signé la majorité des dialogues. On tenait à ce que Vanille soit une petite fille avec du caractère qui sait ce qu’elle veut, un peu à l’image des femmes et des filles avec qui j’ai grandi. Une jeune fille forte, Poto Mitan (pilier central) comme on dit aux Antilles, qui pour sûr allait diriger l’histoire avec énergie et panache. Quant à Frédérique, elle est entièrement inspirée de la magnifique chanteuse Tricia Evy que j’ai eu la chance de rencontrer lors d’un concert en Guadeloupe et dont la personnalité et la sensibilité ont complètement guidé la façon dont le personnage vit dans le film. »
Guillaume Lorin, réalisateur
Né en Guadeloupe en 1985, Guillaume Lorin grandit entouré de la nature et du folklore antillais. Nourri par ces deux géants, il part étudier l’animation à Paris puis au Luxembourg. Lassé de travailler sur des films qui lui parlent peu, il reprend ses études à l’école de la Poudrière où il développe son imaginaire caribéen. Guillaume s’aguerrit dans le milieu de l’animation et cherche un équilibre en réalisant son premier court-métrage : Vanille.
Des décors réels pour un dépaysement plus vrai que nature au cœur de « l'île papillon »
Le style graphique de Vanille s’inscrit dans la lignée de films tels que Le Chat du rabbin ou encore Aya de Yopougon — des dessins expressifs, voire caricaturaux, qui mettent en scènes des personnages hauts en couleur.
Loin des clichés de cartes postales de plages paradisiaques, une majeure partie de l’histoire se déroule au cœur de la vieille forêt dense et luxuriante de l’île de la Guadeloupe. Une invitation au mystère et à l’origine du temps.
Les décors de villes et de maisons, représentés par un savant mélange de dessins et de prises de vues, laissent progressivement place à une forêt mystérieuse et enchanteresse. Vanille, qui est animée sur des décors filmés, se voit alors plongée dans un milieu totalement étranger et pourtant on ne peut plus réel.
Cette intégration de l’animation en 2D numérique dans des décors réels permet un dépaysement et un contraste des plus surprenants. Un pari graphique qui vise à surprendre le spectateur et lui faire vivre l’expérience des ambiances typiques des forêts tropicales : les lumières changeantes, l’humidité presque palpable et la poésie du vent qui fait danser les feuilles.
Les sons et les voix de la Guadeloupe comme si vous y étiez
Le film donne une importance toute particulière au traitement sonore et à la musique pour une expérience immersive inédite. La musique signée Chassol (photo ci-dessous) vient soutenir, enrichir, appuyer, renforcer les sensations qu’éprouvent Vanille face à une situation. Ce formidable travail vient ancrer le film dans une réalité avec notamment des sons de la nature directement captés sur place.
Beaucoup des personnages du film ont la musique dans la peau. Frédérique, la tante de Vanille, est chanteuse/musicienne, Vanille elle-même adore chanter dans sa salle de bain, et Papi Sarbacane, un ami de la famille, n’est pas en reste non plus. Tous partagent avec Vanille des moments musicaux forts aux couleurs locales qui aide Vanille à plonger dans sa culture.
Des dialogues en langue créole, des voix interprétées par des artistes locaux populaires.
La langue créole vient pimenter les dialogues avec des expressions et onomatopée du cru pour une immersion totale. Certains personnages comme Papi Sarbacane ne s’expriment quasiment qu’en créole, plongeant Vanille parfois dans des situations d’incompréhension comme on peut en ressentir dans un voyage à l’étranger. Le contexte aide toujours à la compréhension.
La moitié du casting sont des acteurs/chanteurs antillais : Tricia Evy (photo ci-dessous) qui joue la tante Frédérique, Joceline Béroard (chanteuse du groupe mythique Kassav’) dans le rôle de Loulouze, la tenancière du restaurant, ou encore Ipomène Léauva ancien chanteur des Vikings, groupe phare aux Antilles dans les années 80. Leurs voix bercent joliment le rythme du film et participent à son caractère authentique.
Autre particularité sonore, aux Antilles, la tombée de la nuit est accueillie par le chant des grenouilles et autres grillons. Un chant puissant et enchanteur qui permet au moment voulu de basculer dans le monde fantastique des légendes et accompagner Vanille dans son aventure fantastique.
31 min
À partir de 6 ans
Réalisé par Guillaume Lorin
Ecrit par Guillaume Lorin, Aurore Auguste et Antoine Lanciaux
Création graphique : Guillaume Lorin
Musique : Christophe Chassol et Tricia Evy
Production par Folimage
Coproduit par Nadasdy Film
Avec la participation de France Télévisions