Je vais bien, ne t’en fais pas

Voici l’histoire d’une famille comme les autres, issue de la classe moyenne, vivant dans un pavillon de banlieue. Les choses se corsent quand, de retour de vacances, Lili, 18 ans, retrouve ses parents, venus la chercher à la gare routière. Elle apprend alors que Loïc, son frère jumeau, n’est pas avec eux car il a quitté la maison à la suite d’une dispute avec son père. Un père dépassé par ses enfants qui ont grandi. Elle confie son désarroi à Léa, une amie rencontrée pendant ses vacances. Loïc lui manque et elle ne comprend pas son mutisme depuis qu’il est parti. Comme Léa sombre dans la dépression et perd l’appétit, ses parents la font hospitaliser pour anorexie. Privée de son téléphone et de tout contact avec son frère, elle s’enfonce complètement.

Le film aborde le passage à l’âge adulte, la séparation, l’autonomie, la violence de la dépression, et bien d’autres blessures de la vie, avec beaucoup de tact. Les acteurs, criants de vérité et d’émotion, sont par ailleurs formidables.