Les Aventurières

Dans ce premier volet, direction l’Amérique du Nord sur les traces de Kristi Moya et d’Audrey Beauchemin. Après avoir vécu une bonne partie de son existence en Californie, Kristi décide de tout quitter, il y a une dizaine d’années, pour aller s’installer au Nouveau-Mexique. Un changement de vie radical motivé par son envie de remonter le fil de son histoire et, au-delà, celle de tout un peuple. C’est à la mort de son père que l’ancienne graphiste, orpheline de mère depuis la petite enfance, apprend qu’elle est une « sang-mêlé », une métisse d’Indienne. Une nouvelle qui la bouleverse et la pousse à partir dans le sud-ouest des États-Unis, sur les terres de ses ancêtres, les Apaches Chiricahuas, pour renouer avec leur culture. Accompagnée par Joe, un descendant de ce peuple élevé dans la tradition, elle parcourt les vastes étendues du Nouveau-Mexique et s’imprègne des us et coutumes des anciens. Ensemble, ils entreprennent un voyage initiatique, en voiture puis à cheval, vers les collines où coule Warm Spring, la source mythique et cœur de la spiritualité des Apaches. Sur place, elle chante pour sa petite-fille qui vient de naître et qu’elle entend bien emmener ici un jour.

Un pays d’eau au cœur de la Belle Province

À des milliers de kilomètres de là, au Québec, une autre femme poursuit elle aussi sa quête d’absolu. « Tombée en amour » avec la région il y a cinq ans, Audrey Beauchemin choisit de s’installer en Minganie, la partie la moins peuplée du golfe du Saint-Laurent, après avoir terminé ses études d’art et de commerce à Montréal. Ce « pays d’eau » démesuré et souvent inaccessible l’enchante au point qu’elle en est devenue l’un des défenseurs les plus acharnés. Son premier objectif : préserver la rivière Magpie, considérée comme l’une des plus belles d’eaux vives de la planète, et son environnement sauvage. Une richesse naturelle qu’elle tient à faire connaître, car la Magpie est menacée depuis quelque temps par un projet de barrage hydroélectrique. Audrey et ses amis descendent la rivière chaque année à la même époque pour « se relaxer, contempler et se recentrer sur les vraies valeurs ». Pas étonnant, donc, de les voir militer pour qu’elle soit classée réserve de biodiversité. L’autre grand combat de la jeune femme concerne l’île aux Perroquets, sur l’archipel de Mingan, son phare et ses maisons. Au sein d’une association, elle se bat pour la conservation d’un patrimoine historique qu’elle entend mettre à disposition d’artistes ou de simples touristes. Selon Audrey, la Minganie « est un bel endroit pour apprendre à être bien avec soi-même ». Elle conclut : « Il n’y a pas une journée où je ne suis pas heureuse d’être là. »

Beatriz Loiseau

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LES AUTRES ÉPISODES DE LA SÉRIE

Du Botswana au Costa Rica (mardi 8 mars à 16.05)

Rendez-vous au Botswana avec Tempe qui travaille à la protection de l’éléphant d’Afrique, menacé d’extinction, puis au Costa Rica, où Claudine se bat pour la sauvegarde du parc national du Corcovado.

De la Colombie-Britannique au Spitzberg (mercredi 9 mars à 15.10)

En Colombie-Britannique, Nikki expérimente les techniques de survie en milieu hostile, héritée du savoir des Indiens d’Amérique, alors qu’au Spitzberg Heidi s’épanouit dans le froid, amoureuse des glaces de l’Arctique.

Du Yukon à Hawaii (jeudi 10 mars à 15.10)

Dans le Yukon, Marcelle conduit son traîneau sur les traces légendaires des trappeurs et des chercheurs d’or, tandis qu’à Hawaii Yuko a imaginé une vie portée par les vents du Grand Pacifique.

De la Bolivie à la Crète (vendredi 11 mars à 15.10)

Elles partagent une vision poétique du monde. En Bolivie, Gabriela capture ce que la nature offre de plus riche et de plus émouvant. En Crète, Hortense, elle, imagine un monde onirique affranchi des lois terrestres.