Prodiges, la finale

Quels souvenirs gardez-vous de votre participation à Prodiges ?
Je garde de très bons souvenirs. Aussi bien en termes de préparations avec mon professeur et le chorégraphe de Prodiges que dans les échanges avec les autres candidats ou lorsque je suis monté sur scène, avec l’envie d’y aller et de montrer au public ce dont j’étais capable. Ce fut une super expérience.

Votre quotidien a-t-il changé au lendemain de cette victoire ?
Je suis peut-être passé du statut d’inconnu à celui de connu mais cela n’a en rien modifié mon quotidien. Dès le lendemain, je suis retourné à la danse. J’ai par contre eu l’opportunité de participé au clip J’ai cherché d’Amir. Avant le tournage, on m’avait expliqué combien cela serait répétitif pour des raisons de changement d’axes ou de lumières. Mais faire et refaire des scènes ne m’a pas gêné car la répétition existe en danse, seule la manière d’utiliser son corps diffère. J’ai adoré faire ce clip et serais prêt à recommencer si on me le proposait. J’ai aussi pris beaucoup de plaisir à participer à l’enregistrement de l’album « Prodiges, saison 2 ».

Si vous aviez un seul conseil à donner aux Prodiges de cette année, ce serait... ?
D’y aller pour s’éclater car ce concours est très sélectif. Ils sont peu nombreux à être retenus pour passer dans l’émission. Alors, même si le candidat arrive 4^e sur 300, c’est déjà énorme. Cela signifie qu’il a été remarqué par les membres du jury, qu’il y a eu un focus sur lui, sur ses qualités et ses défauts. Arriver à ce stade, pour moi, c’est déjà gagner…

Quel regard portez-vous sur la sélection de cette année ?
J’adore le chant lyrique, et la sélection de cette année m’a impressionné. Non pas que le niveau était inférieur les années précédentes, mais il me semblait plus en adéquation avec l’âge des Prodiges. J’entends : avoir un tel niveau lorsqu’on a entre 14 et 16 ans me paraît normal. Mais là, ils avaient 12, 13 ans. C’était vraiment impressionnant. Les autres catégories avaient aussi un bon niveau.

Avant d’avoir été sélectionné pour le prestigieux concours de Lausanne qui se tient en janvier prochain, vous avez été doublement récompensé à Grasse. Qu’avez-vous ressenti ?
Chaque fois que je participe à un concours, c’est dans l’idée de me montrer, et ça m’a touché d’être récompensé, d’obtenir une double récompense même, car ce n’est pas commun. Grasse est un concours à la renommée internationale, auquel participent des danseurs du monde entier. Se dire que les membres du jury m’ont discerné un prix spécial signifie qu’il s’est passé quelque chose, que j’ai été reconnu par mes pairs.

Propos recueillis par Clotilde Ruel