Investigatiôns propose trois documentaires inédits.
En prime, direction Montréal, cœur économique du Québec. Ville cosmopolite où l’immigration est le principal moteur de sa croissance, chaque année, entre 3 000 et 4 000 Français s'établissent au Québec. Parmi eux, la communauté ultramarine a fait de Montréal sa destination privilégiée. Découvrir les particularités de ce nouvel eldorado, exposer les modes de vie, raconter les expériences, traverser les communautés au quotidien, Bienvenue à Montréal est un panoramique à 360° sur ce nouveau monde de la créolité.
Puis, découvrez Les murs du monde, qui relate l’histoire de personnes vivant de part et d’autre de différents murs dans le monde ; enfin, pour finir cette soirée spéciale, Solution Pacifique, un documentaire intense sur la vie de réfugiés dans des îles de Papouasie.
Les réalisateurs Frédéric Andréi et Isabelle Texier ont interrogé des Ultramarins installés au Québec : certains sont là depuis des années, d'autres viennent d'arriver.
C'est l'histoire de Martiniquais, de Guadeloupéens ou encore de Haïtiens qui ont choisi de s'y installer pour y étudier, y travailler ou simplement y vivre définitivement.
Jeunes diplômés, chefs d'entreprise, salariés racontent une immigration réussie.
Portraits croisés de Caribéens qui ont quitté leurs îles ensoleillées pour s'essayer à la vie québécoise pleine de surprise !
Documentaire disponible sur
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Une production: 17/23 Productions
Avec la participation de France Télévisions
Un film écrit et réalisé par Frédéric Andréi et Isabelle Texier
Durée 52 min
2017
À la chute du mur de Berlin, la fin de l’Histoire est proclamée. Nous avons laissé derrière nous l’idée de séparer des pays par des murs. Mais la réalité est tout autre. Dans toute l’histoire de l’humanité, jamais nous n’avons construit autant de murs. Il n’y a jamais eu autant de barrières, de fils barbelés, de fossés et de remparts. Tout autour de la planète, et dans des régions reculées, il en existe des kilomètres. Ce documentaire relate la vie de personnes qui vivent de part et d’autre de différents murs : entre le Zimbabwe et l’Afrique du Sud, les États-Unis et le Mexique, et le fossé à Melilla qui sert de frontière entre l’Espagne et le Maroc.
L’approche, à la fois visuelle et narrative, est centrée sur le concept même du mur : pas d’analyse géopolitique, pas d’étude stratégique ou de morale de la situation. Le fait est que le mur existe et que des hommes y vivent de chaque côté. En découvrant la vie quotidienne de quelques personnes, le mur permet d’aborder un sujet plus profond. Portraits intenses de personnes qui nous emmènent dans leur vie intime, permettant ainsi de découvrir que, de chaque côté, nous partageons les mêmes rêves, les mêmes peurs, les mêmes idées et les mêmes sentiments.
Le drame représenté par chacun des murs transmet et célèbre le sentiment que les frontières n’existent pas et, contrairement aux murs, ce sentiment est intemporel : l’absurde symétrie de chaque mur sert de miroir et permet de découvrir que nous partageons tous la même essence.
Réalisé par Pablo Iraburu et Migueltxo Molina — Producteurs exécutifs : Pablo Iraburu, Igor Otxoa et Harkaitz Martinez De San Vicente — 52 min — 2015
Documentaire disponible sur
Deux îles perdues dans l’océan Pacifique. Deux minuscules îles, parmi les plus pauvres du monde. Leurs noms : Manus et Nauru. Rares sont ceux qui connaissent leur existence. Pourtant, ces îlots cachent une situation que le grand pays voisin, l’Australie, voudrait à tout prix garder secrète. C’est en effet à cet endroit que, depuis 2001 et surtout 2012, il enferme, littéralement, dans des conditions absolument déplorables, les migrants qui tentent d’atteindre ses côtes.
— You won’t be settled in Australia (« Vous ne vous installerez pas en Australie ») : slogan choc qu’affiche l’Australie. Désormais, plus aucun demandeur d’asile, même s'il réussit à prouver son statut de réfugié politique, ne sera accepté sur le territoire australien. Les bateaux de migrants sont escortés vers des îles pauvres de l’Océanie. Les migrants sont enfermés dans des camps d'accueil gérés par des sociétés privées le temps que leur dossier de demande d'asile soit examiné. Et s’ils obtiennent le graal au bout de plusieurs années, c’est uniquement sur leur île d’accueil. C’est la Solution Pacific : une immigration délocalisée, gérée par des sociétés privées dans des pays lointains, moyennant finances. Le pays se vante ainsi d’avoir mis en place la politique la plus dure au monde en matière d’immigration. Certes, mais à quel prix ? Car derrière les barbelés des centres de détention, la situation sanitaire est dramatique. Près de 3 000 demandeurs d’asile sont enfermés, dont la moitié dans les enfers de Manus et Nauru Island. Dans cette jungle, les tentatives de suicide et les violences se multiplient. Quant aux réfugiés politiques qui décident en désespoir de cause de s'établir sur ces îles, leur existence est sans issue. Ces hommes tentent par tous les moyens d’attirer l’attention du monde sur leur sort.
Comment faire comprendre le quotidien de ces réfugiés sans image ? Les camps de Nauru et Manus sont totalement fermés aux regards extérieurs. Les réalisateurs n'ont pas été autorisés à filmer la réalité à l'intérieur des centres de détention, ils ont donc choisi de l’illustrer. C’est la voix d’un prisonnier, contacté grâce à un téléphone infiltré, qui raconte l'odyssée de ces hommes et leur vie de prisonniers. Ces narrations sont portées à l'écran en images d'animation. Un processus inédit qui donne une tout autre teneur au récit.
Ecrit et réalisé par Renaud Villain & Ludovic Gaillard — Produit par Babel Press, avec la participation de Spicee— 52 min — 2015