Révolution Dancehall révèle la culture et l’histoire de la jeunesse antillaise et de ses ghettos, qui ont trouvé dans ce mouvement un formidable catalyseur qu'ils érigent désormais en mode de vie.
Outre les Antilles, ces rythmes ont conquis la métropole où ses ambassadeurs sont devenus les chantres de la culture créole, participant grandement à la découverte du patrimoine d’Outre-mer.
Le dancehall est né en Jamaïque, dans la continuité du reggae. Mais les Antilles françaises ne sont pas en reste lorsqu’on parle de « dancehall ». Elles ont su créer une scène et un son spécifiques qui peu à peu se sont détachés des standards de son aîné.
Des artistes comme Kalash pour la Martinique et Admiral T pour la Guadeloupe ont réussi à créer des ponts entre le dancehall jamaïquain et des éléments musicaux spécifiques aux Antilles françaises. L’utilisation récurrente du créole témoigne de cet ancrage au plus profond des racines et de l’histoire des Antilles francophones. Les ambassadeurs de cette musique remplissent les salles des Caraïbes et de la métropole, fédérant toute la communauté antillaise et essaimant bien au-delà. En témoigne le succès de Kalash, et la consécration de Admiral T qui s’apprête à remplir l'AccorHotels Arena le 15 avril.
Au-delà du portrait des artistes — Admiral T, Keros-n, King Daddy Yod, Gato, Gifta, Saïk, Sadik et Blika Family... — de cette scène artistique, ce film s’intéresse également à l’impact de la musique sur la société et à la raison pour laquelle la jeunesse s’est imprégnée de la culture dancehall, à travers les sound systems d'autrefois et d'aujourd’hui, à travers les fêtes patronales, les soirées et les clips de ces artistes dont l’influence devient grandissante en métropole mais aussi dans le reste de la Caraïbe.
Réalisateur Amine Bouziane
Production Stuff Productions
Producteurs Amine Bouziane et Clélia Ongpin
Distribution Béliane
Pays de tournage Métropole, Martinique, Guadeloupe, Haïti, États-Unis (Miami)
Durée 63 min