Les Contes d’Hoffmann

Olympia, Antonia et Giulietta. Trois femmes, trois passions, trois chagrins. Les Contes d’Hoffmann racontent les déceptions amoureuses du poète allemand, à la fois narrateur et héros. Dans chaque histoire, l’idylle se trouve contrariée par l’intervention destructrice d’un personnage maléfique.

Tour à tour drôle puis dramatique, cet opéra fantastique en un prologue, trois actes et un épilogue est un chef-d’œuvre du romantisme français, qui mêle vertige et légèreté. Ce chant du cygne du compositeur d’origine allemande Jacques Offenbach, qui mourut en 1881, quelques mois avant la première représentation, est une prodigieuse synthèse de l’opéra-bouffe, de l’opéra romantique et du grand opéra.

Stéphanie d’Oustrac dans le rôle de la Muse. 

Ce testament est ici magistralement mis en scène par le Canadien Robert Carsen à l’Opéra Bastille. Le ténor mexicain Ramón Vargas endosse le costume du héros, consolé par la Muse, incarnée par la mezzo-soprano française Stéphanie d’Oustrac. Dans le rôle des amours d’Hoffmann se succèdent Nadine Koutcher, Ermonela Jaho et Kate Aldrich. L’orchestre et les chœurs de l’Opéra de Paris, dirigés par Philippe Jordan, accompagnent cette belle distribution internationale, qui interprète les airs mythiques de cette œuvre dont l’éclatant mystère ne finit plus d’illuminer les scènes lyriques.