La première partie de ce septième opus s'ouvre sur la première moitié de l’année 1945.
« C’est la construction des mémoires de l’Occupation », précise Frédéric Krivine, l'auteur de la série. Chacun des personnages se trouve contraint à devoir justifier ses choix, à la fois politiques, mais aussi personnels, liés à sa vie privée.
Car ce sont avant tout les couples qui constituent les enjeux de cette saison : « Comment chacun, à travers son duo, se trouve confronté à la grande histoire, à la coercition et au danger. Comment ces couples tiennent, ou pas, se mentent, se reconstituent… », ajoute-il.
C'est ainsi que Daniel, dont le procès s'ouvre à Villeneuve, doit composer avec Hortense qui semble doucement glisser vers la folie. De son côté, Bériot, mis en échec par son propre parti, ne cesse de faire payer à Lucienne son manque d’amour. Quant à Jeannine, elle doit affronter le comité d’épuration de Villeneuve dont Raymond fait partie..., sans oublier le couple tragique composé par Jean Marchetti et Rita. Seule lueur d'espoir : celle portée par Antoine, démobilisé, qui retrouve Geneviève et la promesse d’un avenir commun.