Bonsoir Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs

Pas le bon corps

Reine du petit écran, vedette de l’intime, meilleure amie du téléspectateur, la speakerine a accompagné la vie des Français pendant près de quarante ans. Pour la première fois, un documentaire, riche en archives et témoignages, retrace l’épopée de ces animatrices d’antenne, de l’âge d’or à l’envers du décor.

 

Documentaire

Durée 90 min

Réalisation Davina Bristow

Production France Télévisions, Brook Lapping, BBC, Smithsonian Networks, NHK, DR, NRK et TVP

Année 2017

Documentaire Durée 90 min Réalisation Davina Bristow Production France Télévisions, Brook Lapping, BBC, Smithsonian Networks, NHK, DR, NRK et TVP Année 2017

 

Documentaire Durée 90 min Réalisation Davina Bristow Production France Télévisions, Brook Lapping, BBC, Smithsonian Networks, NHK, DR, NRK et TVP Année 2017

 

Problème de justification des lignes + parfois de typo

Il fut un temps, révolu, où les « télé-speakerines » rythmaient la diffusion des programmes d’une chaîne de télévision dont elles incarnaient le visage. Chacune dans son genre, avec son style et son époque, a marqué les esprits. Dans ce film, Jacqueline Caurat, Michel Drucker, Denise Fabre, Olivier Minne, Dominique Besnehard, Antoine de Caunes, Marie-Ange Nardi, Alessandra Sublet évoquent les unes et les autres.

Il y eut la première, au début des années 1950. « Jacqueline Joubert a inventé le rôle et l’a magnifié », raconte Olivier Minne, ex-speakerin et auteur de La Saga des speakerines. À l’époque, il y a plus de directeurs de la RTF que de téléspectateurs devant leur poste de télévision ! À peu près à la même période, Catherine Langeais, de son vrai nom Marie-Louise Terrasse, incarne « la jeune femme de province » qui fait chavirer les cœurs. François Mitterrand en est éperdument amoureux, et lui écrit des lettres d’anthologie. « Jusqu’à présent, je n’ai jamais lu de courrier aussi joliment écrit, pensé, adressé à une femme », affirme Olivier Minne. Celle qui, plus tard, formera « un couple mythique » avec Pierre Sabbagh, déclarait alors : « Il s’agit d’un rôle que nous jouons dans un grand spectacle qu’est la télévision. »

Dans les années 1960, Jacqueline Huet, « la sublime », fait fantasmer les hommes. « Pour moi, c’était Hollywood », confie Dominique Besnehard. « Elle arrivait et tout le monde s’arrêtait de parler ! » se rappelle Denise Fabre. À l’opposé, il y a Jacqueline Caurat, qui rassure la population féminine. « Une femme de la middle class pouvait s’identifier à elle », explique Dominique Besnehard. Dans les années 1960, les premières speakerines noires font leur apparition avec Sylvette Cabrisseau. « Elles viennent des DOM-TOM et pas d’Afrique, souligne Dominique Besnehard. On se donne une espèce de bonne conscience en les prenant. À l’époque, ç’a été quand même une révolution ! » Denise Fabre, qui a été très proche de Sylvette, se souvient aussi des « attaques incessantes » : « Elle a reçu des courriers et des coups de téléphone insultants, qu’on pensait d’un autre âge. » Dans les années 1970, la jeune femme incarne la spontanéité et la gaieté : « On s’amusait énormément ! » Ses fous rires lui valent quand même des notes de service : « C’était strict, la télévision, à cette époque-là : on était la voix de la France. » Les speakerines sont surtout proches des téléspectateurs : « Au moment des fêtes, je savais qu’il y avait des gens qui pouvaient être seuls chez eux et à qui la speakerine que j’étais pouvait apporter un peu de chaleur ce soir-là. » Car Noël est aussi la période de l’année où celles-ci reçoivent le plus de courrier : les téléspectateurs y confient leurs malheurs et leur détresse. « Elles étaient tellement dans la vie des gens », insiste Alessandra Sublet, qui appartient aux dernières générations, comme Anne-Marie Peysson ou Marie-Ange Nardi. Leur quotidien n’est pas fait que de paillettes : « On est seul dans un bocal, fermé par une porte de sas, comme un sous-marin. » Les plages horaires sont larges et les salaires sont bas. Olivier Minne mentionne que, jusqu’au bout, « les speakerines sont considérées comme des inter-programmes… une espèce de no man’s land ». La télécommande et les bandes-annonces entraîneront leur disparition. Mais, comme Michel Drucker le rappelle, « les féministes de l’époque peuvent revendiquer le fait que les speakerines ont donné l’exemple ». « L’émancipation commençait, renchérit Alessandra Sublet. Certes elles étaient des femmes troncs, mais elles bossaient ! »

Anne-Laure Fournier

Pas le bon corps

 

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Documentaire

Durée 52 min

Réalisateur Benoît Gautier

Production Mon Voisin Productions, avec la participation de France Télévisions et Paris Première

Année 2015

 

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Documentaire

Durée 52 min

Réalisateur Benoît Gautier

Production Mon Voisin Productions, avec la participation de France Télévisions et Paris Première

Année 2015

 

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Documentaire

Durée 52 min

Réalisateur Benoît Gautier

Production Mon Voisin Productions, avec la participation de France Télévisions et Paris Première

Année 2015

Documentaire Durée 90 min Réalisation Davina Bristow Production France Télévisions, Brook Lapping, BBC, Smithsonian Networks, NHK, DR, NRK et TVP Année 2017

Documentaire Durée 90 min Réalisation Davina Bristow Production France Télévisions, Brook Lapping, BBC, Smithsonian Networks, NHK, DR, NRK et TVP Année 2017

Documentaire
Durée 90 min
Réalisation Davina Bristow
Production France Télévisions, Brook Lapping, BBC, Smithsonian Networks, NHK, DR, NRK et TVP
Année 2017

Documentaire

Durée 90 min

Réalisation Davina Bristow

Production France Télévisions, Brook Lapping, BBC, Smithsonian Networks, NHK, DR, NRK et TVP

Année 2017

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