NORMANDIE, l'ombre d'un doute

Jeudi 3 février à 22h55 sur France 3 Normandie et France 3 Bretagne
et mercredi 9 février après Enquêtes de région sur France 3 Pays-de-la-Loire

Normandie, le plus beau paquebot jamais construit au monde, eut une carrière d’étoile filante. Sa fin tragique, en 1942 dans le port de New York, fut-elle un enchaînement de circonstances malheureuses ou bien un acte délibéré accompli par de sombres puissances, mafia ou saboteurs nazis ? Si la thèse officielle qui prévaut est celle de l’accident, ce documentaire, véritable enquête historique, entend sérieusement semer le doute.

New York 9 février 1942, un jour gris se lève sur la ville. Il fait froid. L’Hudson River est partiellement gelée. Voici maintenant deux mois, après l’attaque de Pearl Harbor, que les États-Unis d’Amérique sont en guerre.

Pour les New-yorkais, depuis le 11 janvier précisément, cette guerre n’est plus une abstraction avec l’arrivée d’une meute de sous-marins allemands qui torpillent pétroliers et cargos juste devant leurs côtes entre le Maine et le Cap Hatteras.

À Manhattan, au quai 88, un peu plus de 3 000 hommes s’affairent à bord du paquebot Normandie, qui a été réquisitionné par la marine américaine 5 jours après la déclaration de guerre. Le magnifique paquebot doit être transformé d’urgence en transport de troupes. Son départ pour Boston est prévu 5 jours plus tard.

Mais en ce début d’après-midi du 9 février, un incendie éclate à bord du navire. Avec une extrême rapidité, le feu se propage aux 3 ponts supérieurs. Par mer et par terre, de très importants moyens sont mobilisés pour combattre l’incendie qui est maîtrisé au bout de quatre heures.

On pourrait croire que le navire est sauvé, mais les pompiers ont littéralement inondé le navire. Des tonnes d’eau sont ainsi restées coincées dans la partie supérieure du navire, provoquant son chavirement pendant la nuit.

"Je lui ai dit que je pensais que tout ce que l’amiral Andrews voulait, c’était de nous laisser faire l’enquête afin qu’il puisse déclarer que le FBI avait dit qu’il n’y avait pas de sabotage."

John Edgar Hoover, directeur du FBI 14 février 1942

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