Guadeloupe 1ère vous propose de diffuser la fête de la musique de France 2. Une manière de diversifier la proposition musicale en télévision lors de cette journée du mercredi 21 juin sur notre antenne. Pour la deuxième année consécutive, Garou est aux commandes de la Fête de la musique, accompagné par Thomas Thouroude et Sidonie Bonnec, en direct de la place du Capitole à Toulouse. Une soirée pleine de surprises musicales. Entretien avec le crooner québécois.
Deuxième année consécutive que vous animez la grande soirée de la Fête de la musique sur France 2, en direct de Toulouse. Quels souvenirs gardez-vous de l’année dernière ?
Je pense qu’on en a surpris plusieurs avec l’ambiance. Il y a eu une telle énergie pendant tout le show ! Ce qui n’est pas toujours facile à avoir dans les conditions du direct, où l’énergie a tendance à retomber au bout d’un moment. Tandis que là, l’énergie est restée constante avec de belles surprises d’artistes.
Sinon, ce qui me reste comme moment à moi, pendant ce show, c’est ce petit instant avec Gérald de Palmas. On a repris ensemble Sur la route. C’était un régal de se retrouver sur scène comme ça. Mais il y a eu beaucoup de retrouvailles ce soir-là.
Et puis, retour à Toulouse ! On a été tellement bien accueillis la dernière fois. On sait à quoi s’attendre en termes d’aléas en coulisses. Plutôt que de se relancer dans un nouvel endroit, avec un nouveau public, là, on peut peaufiner et améliorer le show de l’an dernier… qui était déjà pas mal [Rires].
Vous ne faites pas qu’animer, vous participez aussi au spectacle en tant qu’artiste…
Oui, je ne fais pas de la présentation, mais de la « représentation » [Rires]. Je ne suis pas l’animateur mais plus l’« entertainer ». J’ai envie de divertir, de mettre de l’énergie par le biais de la musique. Et comme je m’amuse comme ça, j’essaie d’être contagieux. L’idée, cette année, est de garder la même dynamique. On a en plus un line up d’artistes assez impressionnant, plusieurs présents l’année dernière, en plus de petits nouveaux. C’est très varié. C’est ça, qui est beau : un vrai plateau avec une palette éclectique formidable.
Changement de casting autour de vous : Thomas Thouroude et Sidonie Bonnec se joignent à l’aventure. Comment ça se passe entre vous ?
Ça va beaucoup rigoler ! On ne se connaissait pas, mais, très vite, on s’est retrouvé à papoter au restaurant et, dès le début, l’ambiance était très bonne… Les effets de surprise et de spontanéité sont très importants dans ce show. Ce n’est pas par paresse, mais je n’aime pas être trop préparé. Présenter cette soirée demande une répartie naturelle, il faut pouvoir répondre du tac au tac, qu’on sente la déconnade. Il faut également qu’on s’y retrouve nous aussi en tant que spectateurs, parce qu’on reçoit plein d’artistes. C’est la Fête de la musique, c’est en direct et il faut avoir cette fraîcheur-là. Et elle était au rendez-vous dès notre première rencontre, ce qui est plutôt de bon augure.
Fêtez-vous la Fête de la musique au Québec ?
Pas exactement. Au Québec, cette même semaine, nous fêtons la Saint Jean-Baptiste, la fête nationale du Québec. Il y a de la musique partout, dans la rue, les parcs, les cafés… C’est un peu le même principe que chez vous autres, sauf que ça ne s’appelle pas la Fête de la musique. C’est un moment important pour beaucoup d’artistes qui débutent. Une occasion unique de se retrouver devant un tel public et dans une ambiance festive. J’ai de grands souvenirs de concerts en plein air, où je n’étais pas connu du tout. Je jouais dans les parcs, et c’est ça qui m’a donné le goût de la scène. On ne le sait pas encore, mais les artistes de demain joueront ce même soir de manière plus confidentielle partout en France.
Propos recueillis par Ludovic Hoarau.