" Ce monde-là, nous le jugeons tout bonnement inacceptable et il nous met en colère !
Cette colère est un refus catégorique des étiquettes arbitraires et chiffonnées qu’on nous attribue : d’une jeunesse délinquante, d’une jeunesse des barricades, d’une jeunesse fainéante et méchante ; d’une jeunesse presque idiote, déscolarisée et dont on ferait ce qu’on veut quand on veut. "
Extrait de la lettre ouverte de la jeunesse guadeloupéenne
La jeunesse Guadeloupéenne, comme partout ailleurs, est plurielle. Dans le récent contexte de crise sociale, elle est au cœur des débats. Tantôt elle est pointée du doigt et stigmatisée, notamment accusée d'errance ou de violence. Tantôt elle est plainte, notamment en raison du fort taux de chômage qui la touche (52,7% des moins de 25 ans, en 2020), ou encore du nombre croissant de cas de décrochage scolaire. Pourtant elle sait briller, par son talent, dans bien des domaines, sous nos latitudes, comme hors de nos frontières.
Les jeunes et la crise sociale ?
Pour décrypter la situation et répondre à cette problématique, la rédaction de Guadeloupe la 1ère ouvre le débat. Après le constat, place aux solutions : depuis 1 mois les choses bougent, des ateliers ont été mis en place par l’état, des engagements pris par les collectivités.
Comment ces débuts de mesures sont perçus par les jeunes, et comment répondent-elles à leurs attentes?
Autour d’Éric RAYAPIN, des jeunes représentatifs de la société guadeloupéenne, et des acteurs institutionnels s’exprimeront pour donner des solutions aux problématiques des jeunes.
Le débat sera lancé par un magazine de 13' en première partie. Priscillia Romain et Christian Danquin sont allés à la rencontre de jeunes Guadeloupéens, avec les « grands frères » des quartiers difficiles pour montrer leur travail de proximité auprès de ces jeunes. Ils vont évoquer les difficultés qu'ils sont nombreux à rencontrer. Ils demandent de l'écoute, de la considération, du travail aussi, car ils considèrent être laissés pour compte, dans ce territoire qui est pourtant le leur.
Les internautes pourront réagir et poser leurs questions. Pour cela, ils pourront se connecter sur notre page Facebook. Yasmina Yacou se fera le relais des interventions en ligne, depuis notre "social room".