"Le Ministre et le saltimbanque"
En 2001 disparaissait Philippe Léotard, le "fondu enchaîné" du cinéma. Un frère qui en réalité pour François Léotard, ancien ministre, n’est toujours pas mort.
"C’est lui qui avait raison" confie aujourd’hui François, démissionnaire en 2001 de tous ses mandats, précipitant l’issue d’une carrière politique fulgurante et inachevée.
D’une voix intime, laissant libre court à la curiosité que continue de lui inspirer cet étrange frère de sang, François l’interpelle et retrace sur ses pas les étapes d’une carrière multiple.
Philippe, l’acteur aux 70 rôles... Ses interprétations au théâtre, au cinéma, ou durant les concerts de ses poèmes chantés, resteront à jamais marquées du sceau d’un naturel guidé par le talent, dont témoignent tous les réalisateurs qui l’ont dirigé.
Homme de lettres aussi - et peut-être avant tout - il partageait avec son frère cette passion de la littérature. François dit "tu" car il s’adresse essentiellement à Philippe, mais aussi à lui-même. Comme pour témoigner à l’absent, qui ne l’a pas laissé indemne, toute la gratitude de sa métamorphose.
Aujourd’hui écrivain, il raconte celui qui fut le grand amour de sa vie.
Des plages de Fréjus au lycée Sainte-Barbe à Paris, du Théâtre du Soleil au cinéma ; de l’Abbaye de la Pierre Qui Vire aux bancs de l’Assemblée ; du cinéma à la chanson, le film dresse un double portrait illustré d’images rares et parfois inédites.
Récit d’une relation entre deux frères que tout opposait, et qui pourtant n’ont jamais cessé d’être complices. Un amour indestructible et serein, en dépit de l’insistance d’une société qui les aurait voulus antagonistes.
Un documentaire de 52’ de Thierry Zirnheld et de Dilip K. Varma
Coproduction France 3 - La Vie est Belle - Gorgone - Pictanovo