Ce dimanche, Sylvie Denis se retrouve au jardin avec ceux qui le font vivre, le cultive, l'embellit. Des passionnés de fleurs, de botanique... A voir dimanche à 12h55.
Jean-Pierre Dittière est producteur de rosiers depuis 3 générations. Son aventure commence en 1981. Il se distinguera toutefois de son père tant pour le mode de production que pour la commercialisation. Il choisit de ne pas tout miser sur la grande distribution (trop de dépendance et prix vers le bas) pour privilégier la vente directe, et depuis quelques années son fils a même développé la vente en ligne. Jean-Pierre aime en effet innover, c’est lui qui le premier avait présenté un rosier en pot (conteneur) au salon du végétal d’Angers, ce que tout le monde fait désormais… Aujourd’hui, il propose 600 variétés de rosiers pour 60000 produits par an.
Les rosiers de Doué sont cultivés depuis la fin du XVIIIe siècle, favorisés par la douceur du climat et la fertilité des terres. C’est Joséphine qui contribue à la réputation de la rose en France (à travers sa collection de son jardin de Malmaison). En 1839 l’horticulteur Vibert s’installe en Anjou, c’est lui qui va donner le coup d’envoi de la culture des rosiers dans la région.
Les roses ne font pas qu’embellir nos jardins, elles sont utilisées également en cuisine ou en cosmétiques. A Doué la fontaine cela fait 20 ans qu'Eric et Claude Métivier ont créé Terre de rose ; une entreprise qui distille la fameuse eau de rose.
Au XVIème siècle, le château de Chaumont ne possédait pas de jardin. Ce n’est qu’au XIXème siècle, que le Comte d’Aramon fait planter plusieurs espèces d’arbres, dont des cèdres. Mais, c’est véritablement le prince Henri-Amédée de Broglie, également au XIXe siècle, qui va faire aménager le parc à l’anglaise avec l’aide du paysagiste Henri Duchêne. Le prince de Broglie fait déplacer le cimetière, détruire deux hameaux et l’église pour les reconstruire en bord de Loire. En 1917, année de son décès, le domaine de Chaumont compte près de 2 500 hectares de bois, fermes et terres. Le parc d’agrément, lui, ne représente que 21 hectares de cet ensemble.
Traverser la France d’est en ouest à la rencontre de la botanique d’aujourd’hui et de demain, suivre les chemins français pour en faire un état des lieux.
Voici le destin un peu particulier d’un marcheur engagé, Yves Yger, chemineau des herbes généreux, convaincu que c’est en allant vers l’autre et au bout de soi-même que l’on peut attirer l’attention et faire changer les choses.
Romaric Perrocheau est directeur du jardin des plantes de Nantes. Né à Nantes, il revient en prépa au Lycée Clémenceau tout proche. Ingénieur forestier diplômé à Nancy, il entame sa carrière à Rennes au contact des urbanistes comme Chemetoff (qui redessine l’île de Nantes). Nommé à Nantes il y a 5 ans, il poursuit l’œuvre de son prédécesseur dans la préservation de la biodiversité mais bouscule tout en matière de médiation. Il fait entrer les artistes dans le jardin et fait exploser la fréquentation. Un détail, Romaric est aussi conteur, c’est sa passion. On aurait du s’en douter tant il prend plaisir à raconter des histoires.
Il y a ceux qui les cultivent, ceux qui les collectionnent, ceux qui les savourent et, plus rarement ceux qui les peignent. Florence d’Ersu est ce que l’on appelle une aquarelliste botaniste. Elle peint toutes sortes de plantes et a une certaine prédilection pour les roses. Une fleur difficile à représenter.
Belgo-Italienne, elle se marie à 22 ans et découvre le Lude, venue de sa Belgique natale et rurale (vers la frontière hollandaise). Elle a une formation d’archéologie à l’université de Louvain mais elle n’exercera jamais. Sa mère entretenait un magnifique jardin et sa collection de roses. C’est dans cette même voie qu’elle s’engagera de manière empirique.
Présenté par : Sylvie Denis
Coproduit par : TGA productions, France 3 Centra-Val de Loire et Pays de la Loire - 26'
► Rediffusée le mercredi 25 janvier 2017 à 9h50 sur France 3 Pays de la Loire et Centre Val-de-Loire
► Revoir sur centre.france3.fr et pays-de-la-loire.france3.fr