Avec 1.3 million de téléspectateurs en moyenne depuis son arrivée sur France 2, Au bout de l’enquête est désormais la première émission de faits divers récurrente en France. 

Aux côtés de Marie Drucker, Alain Bauer, professeur de criminologie, apporte sur chaque affaire un éclairage technique, psychologique, sociologique ou  historique pour comprendre les procédés mis en œuvre au cours de l’enquête, mais aussi ses enjeux et ses répercussions.

Chaque fait divers raconte non seulement l’évolution des méthodes d’enquête des services de police et de gendarmerie, mais aussi une époque, un milieu, une région, un contexte historique ou social. A travers le récit des crimes et de leur résolution, Au bout de l’enquête écrira chaque samedi une page méconnue de l’histoire de la société française.

Un soin tout particulier est apporté à la qualité du récit et de la mise en images. Le magazine s’appuie en outre sur l’expertise et la rigueur d’une équipe rédactionnelle aguerrie, spécialiste de l’analyse et du décryptage des faits divers.

Une enquête de Jean-Pierre Vergès  

C’est une affaire hors-norme que traite Au Bout de l’Enquête dans ce numéro exceptionnel.

En septembre dernier, François Vérove, 59 ans, policier à la retraite, se donnait la mort alors qu’il était sur le point d’être identifié comme un tueur en série derrière lequel courait la brigade criminelle depuis 35 ans. Tous les enquêteurs le surnommaient « le grêlé » en raison d’un portait-robot qui le présentait avec de l’acné. De 1986 à 1994, cet homme est soupçonné d'avoir commis quatre meurtres et au moins six viols. 

Au cours de deux épisodes diffusés le même jour, Au Bout de l’Enquête retrace avec les acteurs de l’enquête les investigations qui se sont étendues sur des dizaines d’années. L’émission apporte aussi des éléments inédits à ce dossier qui reste entaché par de nombreuses zones d’ombre. Comme le témoignage d’Alice. Cette femme pense avoir été violée par le « grêlé » en 1991 alors qu’elle avait 10 ans. Il se serait introduit chez elle en lui montrant une fausse carte de policier.  À l’époque personne n’avait relié cette affaire au tueur en série. Aujourd’hui, on sait que François Vérove vivait à Nanterre juste à coté de chez Alice.

Dans ces deux épisodes, Au Bout de l’Enquête fait le récit détaillé, mais aussi des révélations sur l’une des plus grandes affaires criminelles françaises de ces dernières années.