Communiqué de presse
Le surf n’est pas qu’une histoire d’hommes. En Polynésie, elles sont de plus en plus nombreuses à se lancer à l’assaut de la vague mythique Teahupoo. Une entrée victorieuse pour les jeunes filles polynésiennes.
La vague de Teahupoo est considérée comme l'une des plus dangereuses au monde. Il en faut plus pour décourager Vahine Fierro, tout juste 20 ans. La jeune femme surfe comme aucune Polynésienne avant elle. Toute une génération espère désormais lui emboîter le pas et se construire un avenir.
L’océan est au cœur de la culture tahitienne, de ses croyances spirituelles et de sa vie contemporaine. Dans l'archipel, chevaucher des vagues serait une pratique ancienne, ancestrale, dont les femmes ont peu à peu été gommées. Certains ont même décrété qu'il était préférable de les exclure des compétitions à Teahupoo. À l'image de l'époque, l'activité se féminise et s'universalise, juste à temps pour préparer la tenue des Jeux Olympiques 2024. Dans la famille Fierro, toutes les filles surfent, à commencer par la mère. Elle est même une pionnière sur la petite île de Huahine : c’est son mari, un ancien surfeur pro américain, qui lui a transmis sa passion. Poussées par leur papa, ce sont aujourd’hui les trois filles qui reprennent le flambeau. Sorties de l’enfance mais pas tout à fait adultes, Vahine (20 ans), Heimiti (16 ans) et Kohai (14 ans) sont à l’âge où aucun rêve ne semble trop beau. Toutes espèrent vivre de leur passion et explorer le monde grâce à elle. L’aînée est déjà championne du monde (la toute première de Polynésie), la cadette s’entraîne dur dans la seule section sport-études surf de l’archipel et la benjamine compte bien suivre leur trace.
Un film de
Lisa Monin
Sébastien Daguerressar
Production
Babel Doc 2020
Avec la participation de
France Télévisions
52 min
2020