Affaire Omar Raddad : Le coupable idéal

Avec 1.3 million de téléspectateurs en moyenne depuis son arrivée sur France 2, Au bout de l’enquête est désormais la première émission de faits divers récurrente en France. 

Aux côtés de Marie Drucker, Alain Bauer, professeur de criminologie, apporte sur chaque affaire un éclairage technique, psychologique, sociologique ou  historique pour comprendre les procédés mis en œuvre au cours de l’enquête, mais aussi ses enjeux et ses répercussions.

Chaque fait divers raconte non seulement l’évolution des méthodes d’enquête des services de police et de gendarmerie, mais aussi une époque, un milieu, une région, un contexte historique ou social. A travers le récit des crimes et de leur résolution, Au bout de l’enquête écrira chaque samedi une page méconnue de l’histoire de la société française.

Un soin tout particulier est apporté à la qualité du récit et de la mise en images. Le magazine s’appuie en outre sur l’expertise et la rigueur d’une équipe rédactionnelle aguerrie, spécialiste de l’analyse et du décryptage des faits divers.

Une enquête de Nathalie Mazier 

“Omar m’a tuer”: ces quelques mots en lettres de sang avec une faute de grammaire sont au cœur de l’une des affaires criminelles les plus controversées de notre époque. En juin 91, Ghislaine Marchal, riche héritière, est retrouvée assassinée dans la cave de sa luxueuse villa de la Côte d’Azur. Cette inscription sur la porte désigne son jardinier marocain : Omar Raddad. L’a-t-il tuée pour la voler ? Ou cette phrase accusatrice est-elle une manipulation ? 30 ans après les faits, Omar Raddad qui a été condamné puis gracié, continue de clamer son innocence.