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Derrière la magie, l’aisance et la grâce des danseurs du ballet de l’opéra de Bordeaux, se cachent le travail inlassable des corps. Chaque jour, les artistes entretiennent leur souplesse, travaillent la fluidité de leurs pirouettes et la légèreté de leurs sauts. Cette saison, les 40 danseurs de l’opéra interprètent La fille mal gardée, un ballet joyeux et coloré. Leurs muscles et articulations sont sollicités sans relâche et les blessures sont fréquentes. 

Heureusement, il y a Martine. Cette kinésithérapeute travaille depuis près de 30 ans auprès des danseurs. En période de représentation, elle installe son cabinet dans une loge. Bien plus qu’une kiné, c’est une confidente, une bonne âme à l’écoute des joies et des peines qui font la vie des artistes.

A chaque étape de leur carrière, les danseurs confrontent leur corps à de nouveaux défis. Ils doivent rester dans la course vers l’excellence tout en préservant leur santé. Pendant une semaine, nous avons suivi quatre danseurs de l’Opéra de Bordeaux :

- Roman Mikhalev, danseur étoile de 42 ans dont c’est la dernière saison

- Laure Lavisse, soliste de 37 ans et maman 

- Clara Spitz, danseuse de 19 ans du corps du ballet qui commence sa carrière

et Marc-Emmanuel Zanoli, un danseur opéré d'une hernie discale à 33 ans.

A travers leurs histoires, nous allons découvrir le travail  - invisible aux yeux du public - qui permet de briller sur scène. Bienvenue dans les coulisses du grand-théâtre pour percer les secrets de ces maîtres de l’illusion !