Marie Trintignant, le choix du jeu

Quand elle était enfant, Marie Trintignant s’interrogeait : pourquoi son père Jean-Louis Trintignant disait-il « Je vais jouer » quand il allait travailler alors qu’elle devait aller à l’école ? A l’adolescence, elle s’est elle aussi lancée dans le jeu : « La Terrasse » d’Ettore Scola, « Série Noire » d’Alain Corneau, avec une telle exigence qu’au début ce métier de jouer était douloureux.

Claude Chabrol, en la dirigeant dans « Une affaire de Femmes » puis « Betty », lui a apporté le plaisir de la décontraction et du ludisme.

Son talent et sa créativité se sont déployés dans une carrière guidée par le goût du jeu, des auteurs, et par l’envie de défendre des personnages de femmes singulières.

Une carrière à part où se mêlent gravité et fantaisie, humour et absurde, audace et  intelligence, qui ne ressemble à aucune autre.

Une cinquantaine de rôles au cinéma, une vingtaine au théâtre où l’on perçoit son goût des autres, de l’autre, un immense talent et une très grande indépendance d’esprit.

Ce film documentaire revisite la carrière et le cheminement de Marie Trintignant en s’appuyant sur le regard aimant et souvent amusé de son père Jean-Louis Trintignant, mais aussi sur ceux de comédiens et de réalisateurs avec lesquels elle a travaillé : Pierre Salvadori, Irène Jacob, Didier Le Pécheur, Bernie Bonvoisin, Jean-Hughes Anglade, Rosalinde Deville, et deux journalistes et critiques de Cinéma : Guillemette Odicino et Thierry Jousse.

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