La famille, c’est compliqué… Alors qu'Eli va être de nouveau père à 60 ans, il va tenter d'apprendre à connaître sa fille à son insu.
La famille, c’est compliqué…
A 60 ans passés, Eli va être père pour la troisième fois.
Le problème, c'est qu'Eli a toujours été meilleur en golf qu'en paternité...
A 27 ans, Justine, sa fille cadette, se bat au quotidien contre le poids d'une hérédité chargée : angoisse, folie douce et insubordination, Eli lui a tout transmis ...
Justine a également du mal à trouver sa place et passe d’un petit ami à un autre sans trop d’états d’âme. Après une énième rupture; elle s'installe chez sa demi-soeur, Dom, qui, elle, n'a qu'une obsession, pouvoir adopter.
Pour se rapprocher de Justine, avec qui il n’a jamais pu s’entendre, Eli a la bonne idée de se lier d’amitié avec tous ses ex… À son insu.
Mais lorsque Justine tombe de nouveau amoureuse et qu’Eli s’apprête à tout gâcher, la famille est sur le point d’imploser. Justine et Eli vont, chacun de leur côté et à l'insu de l'autre, tenter de se découvrir, de se comprendre et peut-être de se trouver. Est-ce que tout ce petit monde va parvenir à se réconcilier avant qu’il ne soit trop tard ?
Avec : Mélanie Laurent (Justine), Michel Blanc (Eli), Géraldine Nakache (Cecilia), Manu Payet (Atom), Florence Loiret-Caille (Dominique), Claude Perron (Suzanne), Guillaume Gouix (Sami), Sébastien Castro (Bertrand)
Un film de Jennifer Devoldère
Produit par : Aïssa Djabri et Farid Lahouassa
Production : Vertigo Productions
Coproduction : TF1 Films, UGC, TF1 Droits audiovisuels
Durée : 1h38
Année : 2011
Genre : Comédie dramatique, Comédie
Pays : France
Comment voyez-vous Justine, votre rôle ?
C’est une enfant en manque d’amour, donc qui n’a pas confiance en elle face à une demi-soeur à l’opposé, installée dans une vie d’adulte, institutrice et responsable… Justine passe d’un homme à un autre, d’une histoire à une autre sans s’engager, et ainsi refuse de grandir. À la fin du film, elle comprend des choses essentielles, et nous, spectateurs, comprenons qu’elle va sans doute être avec un homme pour de bon.
A votre avis, qu’est-ce qui change chez elle ?
Devenir adulte, c’est pardonner plein de choses. C’est analyser les gens, la vie et se rendre compte qu’il y a toujours une raison qui motive chaque acte. Justine comprend à la fin du film la nécessité de s’ouvrir et de faire confiance. Nous ne sommes jamais victime. Nous créons nos propres bourreaux et sommes victime si nous avons envie de l’être. Justine finit par le réaliser.
Comment voyez-vous le rapport à son père ?
Elle déteste son côté enfantin et irresponsable. Elle est en colère au premier degré. Au lieu de voir que cet homme est son reflet, elle pense que tout est de sa faute… Tu ne peux pas en vouloir aux gens et à la terre entière, c’est trop facile et c’est très immature de vivre comme ça.
Est-ce que vous vous êtes sentie proche de Justine ?
Pas vraiment. C’était même difficile de faire ce rôle parce qu’il me demandait de me replonger dans des choses que j’avais quittées. Je trouvais Justine très injuste. Je me suis raccrochée au fait qu’elle évolue, mais dans de nombreuses scènes je voulais la voir réagir autrement. Ça faisait longtemps que je n’avais pas fait un rôle de composition à ce point-là.
Vraiment ?
On ne se tient pas droite quand on joue Justine, on est en basket, on porte des baggys… Souvent Jennifer me disait : tu es une enfant de 4 ans à table. Tu lèches tes frites, tu balances tes jambes, tu fais des petites moues, tu as des réactions un peu naïves… Donc c’est du pur jeu, c’est devoir retourner en enfance à un moment où on me propose des rôles de femme.
Dans son interview, Jennifer Devoldère explique que Justine occupe, symboliquement, la place de l’artiste.
Quand on crée, on observe le monde. Ce sont les conditions de vie des artistes qui les mettent dans cette position. A l’instar de Justine, les artistes ne sont pas en prise directe avec la réalité de la majorité des gens. Quand je vois l’âge que j’ai et ce que je fais, c’est à la fois bizarre, vertigineux, angoissant et magnifique.