Rugby en Algérie

Azzouz Aib, le directeur sportif a été joueur professionnel, notamment à Grasse (06), Millau (12) et Tulle (19). Le voici pris dans le tourbillon de la Fédération naissante, un pied à Brive-la-Gaillarde (19), où il vit chez mère, un autre à Alger, où il gère l’équipe nationale mais aussi la nouvelle Fédération algérienne de Rugby dont il est désormais Secrétaire général.
Sofiane, le Président âgé de 32 ans, a fondé en Algérie le premier club de rugby post-indépendance : le Stade Oranais. Il œuvre le plus souvent depuis Paris, d’où il compte bien implanter durablement le rugby algérien dans la mêlée internationale, au plus haut niveau.
A M’Silla, la ville de ses parents située aux portes du désert, ou sur les plages d’Alger, Djemaï Tébani, l’un des premiers sélectionneurs de l’équipe nationale, met à profit son expérience avec les jeunes de Clichy-La-Garenne (92) pour convertir au ballon ovale une jeunesse élevée au foot.
Boumedienne, l’ancien pro devenu à son tour sélectionneur, s’appuie sur les stages organisés à Pamiers, ville ariégeoise dans laquelle il a terminé sa carrière de joueur, pour dénicher les futurs internationaux algériens. Khaled Kahlouchi, 3^e ligne à Saint-Sulpice-sur-Lèze (31), lui, se partage entre son équipe haut-garonnaise de Fédérale 1 et le quinze algérien.  

Français et algériens, cette quête rugbystique rapproche leurs deux mondes. Dans le sillage de leur folle entreprise, entamée il y a 10 ans, résonnent l’écho de leurs histoires familiales, mêlées à celles de leurs deux pays. Parfois communes, parfois antagonistes. Motivation sportive, envie de transmettre leur passion, de s’ancrer dans le pays de leurs ancêtres…
 

Pour eux, le rugby est aussi un moyen de lier les cultures qui forgent leur identité : Rugbyman, français et algériens.