Temps fort sem 14
Le football français ne pouvait rêver d’une finale plus alléchante pour la 23e édition de la Coupe de la Ligue. Opposant les deux premiers du Championnat de France, le sommet annoncé met aussi aux prises deux acteurs incontournables de la Ligue des Champions. Plus qu’une finale nationale, la Coupe de la Ligue revêt des attraits de choc européen.
Cette année, la Coupe de la Ligue a des airs de Ligue des Champions : alors que Paris conserve un goût d’inachevé sur son expérience européenne après la déroute la plus improbable de l’histoire du football (6-1 concédé devant le FC Barcelone, après une victoire 4-0 au Parc des Princes), Monaco, de son côté, joue sa qualification en quarts de la prestigieuse C1 mercredi 15 mars.
Pour le PSG, l’enjeu est multiple. L’équipe de la capitale, encore groggy après la catastrophe du Camp Nou, compte sur les épreuves nationales pour sauver quelque peu les meubles de cette saison. Il s’agit aussi pour les hommes d’Unai Emery d’établir un nouveau record, en remportant la compétition pour la quatrième année consécutive, après avoir été le seul club à soulever le trophée trois ans de suite. Quant à Monaco, l’objectif sera de décrocher un premier titre majeur depuis 2003, après une consécration obtenue dans cette même Coupe de la Ligue.
Sur la pelouse lyonnaise, le spectacle sera garanti par un casting de virtuoses, mêlant stars mondiales confirmées et jeunes talents promis au meilleur avenir. Ángel Di María, Julian Draxler et Lucas Moura animeront les couloirs de l’attaque parisienne pour servir l’inévitable Edinson Cavani, alias « Monsieur un but par match », avec un total de 27 réalisations en 27 matches cette saison. De son côté, l’AS Monaco pourra s’appuyer sur l’inusable Radamel Falcao, porté par une pléiade de jeunes pépites, au premier rang desquelles Bernardo Silva, Thomas Lemar, Tiémoué Bakayoko et surtout, le phénomène de 18 ans, Kylian Mbappé, déjà considéré comme le nouveau Thierry Henry.
Yannick Sado
AS Monaco FC – PSG
En direct du Parc OL à Lyon
Présenté par Kader Boudaoud
Commentaires : Fabien Lévêque et Jérôme Alonzo