Sacrifice

Le Débarquement et la Bataille de Normandie feront 400 000 victimes, jusqu’à la libération...  

Janine Bassié, couturière, Normandie : « Je me souviens. De la joie, d'être libre, d'être vivante, et aussi d'avoir pensé, merci, merci à tous les Alliés, aux Anglais, aux Canadiens, aux Américains, aux combattants de l’ombre. »

Berthe Auroy, institutrice, Paris « L’inquiétude règne sur notre pauvre pays. On n’ose plus parler. Ô Liberté, te retrouverons-nous un jour ? Je me suis mise à espérer la fin de la guerre pour cette année. Le courage me manque pour envisager la prolongation de nos souffrances. » 

Benoîte Groult, étudiante, Paris : « Quatre ans d’occupation, de messages secrets, de radio clandestine, les espoirs de millions de Français aboutissent à la seule nouvelle que nous attendions, le Débarquement. Le communiqué officiel allemand dit : « Les Anglo-Américains ont débarqué cette nuit en Normandie, ils ont été repoussés presque partout » C’est par ce mot presque que s’infiltre aujourd’hui notre fol espoir. 

Maréchal Erwin Rommel, 52 ans chef des forces allemandes des côtes « J’ai toujours dit que nos divisions blindées devaient être près des plages. Le Führer a refusé, maintenant elles sont trop loin, elles arriveront trop tard.  Il faut quand même les mettre immédiatement en mouvement. On ne peut plus rejeter les Anglo-Américains à la mer, mais on peut les arrêter à l’intérieur des terres. »