Isolée, au coeur des vignes, dans une grande maison de famille se prépare le réveillon de Noël. Les participants ? Une famille particulièrement recomposée... Ce dîner se transforme en cauchemar absolu lorsque la maîtresse de maison annonce à son nouveau mari qu’elle est enceinte. Le problème c'est qu'elle ignore qu’il ne peut pas avoir d’enfant !
La jolie et exubérante Sarah a eu une vie sentimentale mouvementée. Lors d'un réveillon de Noël, elle décide d'inviter Eric, Xavier, Thomas, trois anciens petits-amis avec leurs compagnes respectives. Elle profite de la soirée pour annoncer à Jean, homme réservé et son compagnon depuis un an, qu'elle est enceinte. Hors celui-ci est stérile.
Qui a bien pu coucher avec sa femme ? Il pense en premier à Xavier mais celui-ci n'a pas fait l'amour avec une femme depuis un an. Ses soupçons se portent alors sur Eric et ensuite Thomas. Alors qu'il cherche désespérément à connaître le fin mot de l'histoire, le dîner de Noël vire au grand n'importe-quoi...
Film français de Olivier Doran
Avec Sami Bouajila, Géraldine Pailhas, Marco Prince, Nagui...
Genre Comédie
Année 2014
Quel est le déclencheur de ce projet pour vous ?
Il y en a deux. D’abord, et ça se voit dans ma filmographie, j’aime bien les bandes et les situations qui dérapent. Je crois que mon truc c’est vraiment « l’individu contre le groupe » ! Ensuite, l’histoire avait un côté extrêmement moderne sur la question de l’égalité homme‐femme. C’est un sujet auquel je crois profondément, un but vers lequel nous devons tendre. Les Suédois sont très en avance sur nous dans ce domaine : chez eux, c’est une réalité. Il y avait ça dans "IN BED WITH SANTA" : l’histoire d’une femme qui maîtrise tout (enfants, famille, travail…), une sorte de super‐woman, en tout cas pour nous Latins car, en Suède, elle est juste normale ! Et face à elle, son mec, qui n’ose pas lui dire qu’il est stérile. Je trouvais le sujet très contemporain, sur une base assez classique. Pour moi, c’est un Feydeau du 21e siècle !
Les femmes en effet sont le pivot du film, mais les hommes y sont aussi prédominants. Ces histoires de paternité, de maternité ou de sexualité, ça vous travaillait au moment où vous atteignez 50 ans ?
Sur au moins un point en tout cas : la vasectomie comme moyen de contraception. Dans les pays nordiques, c’est une démarche admise, normale. Dans nos cultures, c’est autre chose ! Au moment où nous écrivions le film avec Philippe Lefebvre, est paru toute une série d’articles sur la faible utilisation de la vasectomie dans les pays latins. Et c’est vrai que lorsque la question se pose pour soi, on se découvre plus macho qu’on ne l’est !
Au final, est‐ce que ce DIVIN ENFANT fait la fierté de son papa‐réalisateur ?
Je suis très fier de ce film que je trouve moderne, atypique même si, quand je le regarde, je ne vois que les choses que je n’ai pas réussies ! C’est d’ailleurs pour cela que j’essayerai d’en faire un autre : pour viser cette perfection que je n’atteindrai jamais ! (Rires) Sérieusement, c’est la première fois que je suis aussi à l’aise avec un travail que je présente. J’ai mûri, j’ai appris des choses, je mets plus de soin dans l’image, bref je progresse… Je voudrais au passage saluer le travail de Philippe Guilbert, mon chef opérateur, qui a fait un boulot formidable malgré nos moyens, nos contraintes et une vraie troupe dont des enfants pas toujours très simples à canaliser.