Les Démons de Michel-Ange

Le David exposé à la Galerie de l’Académie de Florence, La Création d’Adam peint à même le plafond de la Chapelle Sixtine, La Pietà de la basilique Saint-Pierre de Rome ou encore la sacristie de la basilique San Lorenzo de Florence : sculpture, peinture ou architecture, le génie de Michel-Ange a traversé les siècles. Et nombre de lieux portent aujourd’hui les traces singulières – comme autant de coups de burin donnant vie à un bloc de marbre – de ses multiples talents. Fidèle à ce qui, depuis onze saisons, fait son succès, Secrets d’histoire organise la visite guidée de cette Italie intemporelle, de Florence à Rome en passant par Carrare et ses célèbres carrières de marbre, pour dessiner le parcours de ce simple fils de fonctionnaire toscan devenu maître absolu de la Renaissance italienne. Surnommé « Le Divin » de son vivant, courtisé par les plus grands mécènes (les Medicis, les Borgia) et soutenu par le souverain le plus emblématique de l’époque (le pape Jules II), Michel-Ange n’en était pas moins un artiste solitaire, fragile et obsessionnel, marqué par ses rivalités avec Raphaël et Léonard de Vinci, et tourmenté autant par la perte brutale de sa mère à l’âge de 6 ans que par son amour des jeunes hommes. En compagnie d’historiens d’art (Serge Legat, Sara Vitacca, Laurence Aventin) et d’écrivaines (Nadine Sautel, Sophie Chauveau), Stéphane Bern révèle la part d’ombre derrière le génie solaire de Michel-Ange.