Premier Africain à avoir foulé la scène de l’Apollo Theater dans les années 1970, figure planétaire de l’afro-jazz et musicien hyperactif, Manu Dibango nous a quittés il y a deux ans. La crème des musiques africaines et caribéennes, toutes générations confondues, lui rend hommage.
La disparition à 86 ans, le 24 mars 2020, du saxophoniste camerounais Manu Dibango a été un choc pour la grande famille du jazz et des musiques africaines. Né en 1933 à Douala, le jeune Manu s’est installé à Paris en 1949 avant de s’imposer au fil des années comme l’une des figures les plus incontournables de la scène hexagonale, puis rapidement planétaire en signant, en 1972, le légendaire « Soul Makossa » samplé — voire plagié — par Michael Jackson sur « Wanna Be Starting Something ». Auteur d’une immense discographie où se mêlent afro-jazz, soul et funk, il n’aura jamais cessé de faire rayonner sa joie de vivre sur scène, jusqu’à ce que le premier confinement fasse taire toutes les salles de concerts du globe : le 14 mars 2020, il devait célébrer à New York, au Carnegie Hall, les 60 ans d’Angélique Kidjo.
En 2021, les rôles se sont inversés : c’est Angélique Kidjo qui célèbre la musique de celui qu’elle considère comme son grand frère, aux côtés des chanteurs Blick Bassy et Flavia Coelho, du musicien malien Cheick Tidiane Seck, de la chanteuse et bassiste ivoirienne Manou Gallo, du musicien congolais Ray Lema et du bassiste camerounais Etienne MBappé.
Le Festival Jazz à la Villette rend hommage à Manu Dibango. Concert capté le 2 septembre 2021.
Le Collectif MDO invite
Angélique Kidjo
Ray Lema
Etienne Mbappé
Cheick Tidiane Seck
Blick Bassy
Manou Gallo
Flavia Coelho.
71 min
2021