Quand ton ex-femme devient ta maîtresse... Pour Costa, cette deuxième saison signe un retour à la case départ. En s’offrant une seconde chance, le couple phare de la série parviendra-t-il à faire table rase du passé ? Réponse avec le comédien Thomas Jouannet qui rendosse avec plaisir la blouse blanche du docteur Costa Antonakis.
Heureux d’avoir retrouvé l’équipe de l’hôpital Madeleine-Brès ?
On s’entend tous super bien ! Et c’est un vrai plaisir de se retrouver ensemble sur un plateau. Il y a un p’tit côté « La bande à Nina » ! Et même en dehors du tournage d’ailleurs… C’est rigolo, car même sans les caméras, on garde tous un peu les traits de nos personnages. Je suis Thomas, mais je suis un peu Costa. On adore en jouer !
Comment se sont passées les retrouvailles avec votre personnage ?
Je l’aime beaucoup, lui, son évolution. C’est un grand professionnel qui se débat avec son éternel talon d’Achille : les femmes ! Entre la pression qu’il subit à l’hôpital et celle qui régit sa vie personnelle, Costa est vraiment sous tension dans cette seconde saison.
Dès le premier épisode, l’intrigue est lancée : on retrouve Nina et Costa, au réveil, réunis dans le même lit…
Oui, souvenez-vous, lors du dernier épisode, on assistait à la titularisation de Nina, à cette fête – très alcoolisée ! – où ils se sont embrassés… Le premier épisode s’ouvre donc naturellement sur ces retrouvailles qui signeront peut-être le début de leur histoire ou, du moins, un deuxième départ. Voilà donc l’axe narratif principal de cette seconde saison : la possibilité, ou non, d’exister à nouveau en tant que couple. J’aime vraiment la relation qui existe entre Nina et Costa. Elle sonne juste.
On a l’impression que cette histoire ne sera jamais finie…
Il existe entre eux un véritable amour. Et je crois vraiment que, quoi qu’il arrive, ils ne seront jamais très loin l’un de l’autre.
Pour le tournage de la première saison, vous aviez suivi une petite formation. Avez-vous fait une piqûre de rappel en endossant à nouveau la blouse du docteur Costa ?On essaie toujours d’être le plus juste possible, de coller à la réalité. D’autant plus que j’ai une grande admiration pour le corps médical dans son ensemble. Ce sont des gens passionnés par leur métier. Et d’une telle solidarité ! Sur le plateau, nous avons la chance d’avoir eu des figurants qui sont de vrais infirmiers et qui, du coup, nous ont pas mal secondés. À force de discuter avec eux, de les côtoyer, c’est vrai que l’on a pris l’habitude d’avoir une certaine gestuelle. Et puis, la série se tourne dans un vrai hôpital où un demi-étage nous est dédié. Du coup, quand on se ballade dans les couloirs avec nos blouses de médecin, il arrive que des patients nous interpellent et nous demandent leur chemins pour aller en cardio ou en réa. La preuve que l’on doit avoir une certaine crédibilité !
Qu’est-ce qui fait selon vous la force de cette série ?
Son universalité. On est tous confrontés, plus ou moins directement, à la maladie et aux accidents de la vie. Qu’on soit riche, pauvre, jeune ou vieux, tout le monde passe ou passera un jour par l’hôpital. Ce lieu est commun à tous. Je pense aussi que les personnages de Nina – qu’ils soient médecins, infirmières ou patients – suscitent énormément d’empathie. Et puis, il y a l’amour aussi, très présent dans les intrigues. Tous ces ingrédients participent, selon moi, au succès de la série.
On a l’impression que cette seconde saison est plus grave que la première…
Je trouve effectivement que les auteurs ont abordé des sujets plus délicats, que les personnages sont un peu plus cabossés par la vie. La mort plane aussi davantage sur cette saison. Et puis, les intrigues ont également pour toile de fond une crise sociale très forte. Un reflet de notre société où les hôpitaux ne vont malheureusement pas bien et subissent, eux aussi, de sévères coupes budgétaires. Je suis un défenseur de nos services publics. L’hôpital a besoin de moyens et de reconnaissance. Le problème est qu’on essaie de gérer les hôpitaux comme des entreprises. Mais il ne faut pas oublier que l’on touche ici à l’humain, on ne répare pas des voitures !
Comment aimeriez-vous voir évoluer votre personnage ?
Franchement, je ne me pose pas trop la question car c’est aussi un vrai plaisir de découvrir les textes et de voir ce que l’on a inspiré aux auteurs. Après, je verrais bien Costa s’empêtrer, encore et encore, dans ses relations amoureuses, se laisser déborder par une vie privée de plus en plus compliquée à gérer. Vous verrez, la fin de cette saison reste de toute façon très ouverte. Même moi, je ne sais pas ce qu’il peut se passer. Tout est possible…
Propos recueillis par Céline Boidin-Lounis
L'Hôpital et ses fantômes
Après avoir subi une intervention chirurgicale, Nina retourne travailler à l’hôpital, passant outre les recommandations des médecins, à commencer par Costa qui ne sait pas bien comment gérer ce moment difficile que leur couple traverse. D’autant qu’à l’hôpital, le climat s’est encore un peu durci. Nadine, sous la pression de N’Guyen, ne va pas bien. Elle traverse une crise profonde, accentuée par l’arrivée d’Évelyne, 65 ans, l’ex-infirmière cadre du service, qui arrive pour des soins en ambulatoire après l’opération qu’elle vient de subir au poignet…
Nina, de son côté, s'occupe de Pierre, 16 ans, un adolescent qui a l’air d’en avoir 12. Le gamin présente des troubles de la croissance et suscite toute l’attention de Proust, fasciné par le cas. Pourtant, c’est pour des migraines violentes que sa mère l’a fait hospitaliser…
Sous le choc
Nina retrouve Nadine inanimée. Elle se trouve dans un coma profond, et son pronostic vital est engagé. L’ensemble de l ‘équipe a du mal à faire sans elle. À l’exception de Proust, le plus proche de Nadine, qui ne semble rien ressentir et se jette corps et âme dans le travail. Ainsi, il prend en charge le cas de Guislaine, 65 ans, une dame atteinte d’une SLA et hospitalisée suite à un malaise respiratoire. Proust, soutenu par Nina, est convaincu que le diagnostic est erroné et veut sauver la patiente malgré la volonté de cette dernière d’en finir.
Léo voit Kevin et Costa s’affronter sur le cas de Babu Shamlan, 30 ans, un travailleur immigré qui semble souffrir d’une pathologie liée à ses conditions de travail et qui se situe à deux stades différents selon le jour où il consulte… Dans un cas, la prescription ordonnée par Kevin suffit mais dans l’autre, il faut opérer d’urgence.
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Créée par Thalia Rebinsky et Alain Robillard
Scénario de Alain Robillard, Thalia Rebinsky, Françoise Charpiat, Aude Marcle, Angèle Herry, Pierre-Yves Mora, Cécile Berger, Marie Vinoy
Avec Annelise Hesme, Thomas Jouannet, Nina Melo, Grégoire Bonnet, Marie Vincent, Stéphane Fourreau, Farid Elouardi, Clément Moreau, Alix Bénézech, Muriel Combeau, Marie-Christine Adam, Jean-François Garreaud, Léa Lopez...
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