Les nouveaux herboristes

Depuis toujours les hommes ont utilisé les plantes autour d'eux pour se soigner. Le savoir était transmis par un moine ou par un ancien qui le partageait avec un membre de la famille et tout le monde connaissait plus ou moins les vertus mais aussi les dangers des plantes.

Et puis, il y avait ceux qui en savaient davantage que les autres, ceux que l’on venait voir quand on avait besoin de se soigner, quand les maux étaient plus grands,  ceux qui détenaient un savoir unique, ceux que l’on dénommait les herboristes.

es herboristes exerçaient un métier reconnu par l’état, qui faisait l’objet d’un diplôme. C’est un métier qui a officiellement existé et qui a été reconnu par l’État de 1803 à 1941.

En 1941, le gouvernement de Pétain a décidé de supprimer le diplôme d’herboriste et à donner le monopole de cette profession uniquement aux pharmaciens. 

Cueilleur-herboriste installé en Limousin, Thierry Thévenin lutte pour la reconnaissance du métier d’herboriste, mis sous tutelle des pharmaciens, en 1941 par le régime de Vichy. Un combat mené dans son territoire, avec les cueilleurs et herboristes de la région, qui est remonté jusqu’à la capitale. En effet depuis plusieurs mois, Thierry Thévenin travaille main dans la main avec le sénateur Joël Labbé, auquel nous devons la loi sur l’interdiction de la commercialisation des pesticides à destination des particuliers, appliquée depuis le 1er janvier 2019.

Aujourd’hui la résistance s’organise pour faire réhabiliter le métier d’herboriste.

Thierry Thévenin s’est lancé corps et âme dans ce combat, fleurs à la main, et espère bien, en cultivant la patience, remporter la victoire de son vivant.

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Ce film sera suivi de la diffusion d'un deuxième documentaire : 

Une vie en rose 

Horaire de diffusion : 00.00 

Réalisation : Camille Béglin 

Co-production : Maydia Production / France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur 

La rose est la fleur la plus vendue au monde. Pour les professionnels du secteur, les enjeux économiques sont considérables. Le film cite ainsi des chiffres révélateurs : le marché de la fleur coupée génère un chiffre d’affaires annuel de 325 millions d’euros. Pour les rosiers de jardin, il est de 50 millions et de 30 pour les rosiers d’intérieur. 

C’est ce savoir-faire ancien, souvent méconnu, que la réalisatrice Camille Béglin dévoile, au gré de rencontres passionnantes.