3 CŒURS
Cinéma

3 coeurs

Dimanche 11 Aout 2019 à 20h45 - sur Guadeloupe la 1ère

Une passion hors du commun qui va vous faire vibrer…

Une nuit, dans une ville de province, Marc rencontre Sylvie alors qu’il vient de rater son train pour retourner à Paris. Ils errent dans les rues jusqu’au petit matin, parlant de tout sauf d’eux-mêmes, dans un accord rare. Une complicité naît, l’alchimie est parfaite.

Quand Marc prend le premier train, il donne à Sylvie rendez-vous, à Paris, quelques jours après. Ils ne savent rien l’un de l’autre. Sylvie ira à ce rendez-vous, et Marc, par malheur, non.

Quelques années plus tard, il tombe amoureux de Sophie sans savoir qu’elle est la sœur de Sylvie…

 

Avec Benoît Poelvoorde (Marc Beaulieu), Charlotte Gainsbourg (Sylvie Berger), Chiara Mastroianni (Sophie Berger), Catherine Deneuve (La mère)...

• Déconseillé aux moins de 10 ans •

Un film de Benoît Jacquot

Produit par : Edouard Weil et Alice Girard
 

Durée : 1h46

Année : 2014

Genre : Drame, Romance

Pays : France, Allemagne, Belgique

© Wild Side

3 CŒURS

Charlotte Gainsbourg, Chiara Mastroianni

3 CŒURS

Benoît Poelvoorde, Chiara Mastroianni

3 CŒURS

Charlotte Gainsbourg, Chiara Mastroianni

3 CŒURS

Charlotte Gainsbourg

3 CŒURS

Benoît Poelvoorde, Chiara Mastroianni

3 CŒURS

Benoît Poelvoorde, Chiara Mastroianni

D’où est né le scénario de 3 CŒURS ?

Comme toujours, lorsque j’écris un scénario original, d’un assemblage d’envies : après un certain nombre de films en costumes, il était important pour moi de réaliser un film contemporain, un film qui se passe ici et maintenant.

Et, après avoir centré copieusement tous mes derniers longs-métrages sur des personnages féminins, j’avais besoin de m’occuper d’un personnage masculin - ne serait-ce que pour vérifier si j’étais capable de le faire. Mon cinéma est plutôt lié à des figures féminines. Je souhaitais m’éprouver sur ce terrain.

J’avais depuis longtemps le désir d’étudier l’incidence particulière que pourraient avoir deux sœurs sur une intrigue. Marc aime l’une puis l’autre, de façon différente mais forte, seul le spectateur le sait et c’est ce qui crée une tension mélodramatique. Avec Julien Boivent, mon complice d’écriture sur Villa Amalia et Au fond des bois, nous avons tenté d’agréger tous ces éléments. Un homme rate son train dans une ville de province, rencontre une femme sans que l’un et l’autre, par jeu, ne se disent qui ils sont. Ils se donnent rendez-vous et, comme dans tout mélo qui se respecte, ne se trouvent pas. L’histoire peut démarrer…

 

Marc rate le rendez-vous parce qu’il est victime d’un infarctus...

3 CŒURS est une histoire de cœur au sens littéral : j’aimais l’idée de voir le personnage souffrir physiquement d’un problème cardiaque – c’était l’occasion de montrer le cœur comme un organe.

 

Avez-vous tout de suite pensé à Benoit Poelvoorde pour le rôle de Marc ?

Pas immédiatement. Ma première idée est allée vers un ami acteur mais lui et moi nous sommes vite aperçus que cette proximité risquait de nous gêner : nous avions déjà tourné deux films ensemble, j’avais l’impression – peut-être fausse - de savoir par avance ce qu’il ferait. Quelqu’un que je ne connaissais pas m’offrait la liberté de découvrir d’autres émotions. Or, découvrir des choses au cinéma, c’est les inventer.

Quel était actuellement l’acteur qui m’impressionnait le plus ? Celui que j’aimais le plus et avec lequel j’aurais le plus envie de tourner ? Benoit s’est imposé, et je savais par son agent– qui est aussi le mien - qu’il avait, lui aussi, le désir de travailler avec moi.

 

Charlotte Gainsbourg et Chiara Mastroianni sont extraordinairement crédibles dans les rôles des deux sœurs…

Parce que l’une et l’autre y croyaient. J’ai tout de suite eu Charlotte en tête en écrivant 3 CŒURS. Parmi les quelques grandes actrices françaises, elle est l’une de celles que j’aime le plus et avec laquelle je n’avais encore jamais tourné. Chiara est venue plus tard parce j’ai longtemps cru que Sophie, son personnage, devait être plus jeune que Sylvie. Charlotte a immédiatement sauté de joie quand j’ai évoqué Chiara. C’était un acquiescement total.

 

Pourquoi avoir tourné ce dernier rendez-vous aux Tuileries à la fin du film ?

C’est une scène directement inspirée de Back Street. Le héros est chez lui entouré de ses enfants qui lui ont interdit de revoir la maîtresse avec laquelle il entretient une liaison depuis trente ans. Il est au téléphone avec elle, il est en train de mourir d’un infarctus  - de chagrin ? - et voit comme s’il était réussi le rendez-vous qu’ils ont raté et duquel a découlé le fait qu’ils ne se soient pas mariés. C’est bouleversant.

Contacts presse

Sabine Michel
Responsable projets et actions de communication Guadeloupe la 1ère