LA NONNE SANGLANTE

AU CLAIR DE LA LUNE «La nonne sanglante »

Lundi 28 octobre 2019 à 00h05

Un opéra méconnu de l’un des plus grands compositeurs français sorti de l’oubli par l’Opéra Comique pour le plus grand bonheur du public et de la critique en juin 2018.

Filmé à l’Opéra Comique en juin 2018

Opéra en cinq actes (1854)
Musique de Charles Gounod
Livret de Eugène Scribe et Germain Delavigne

Équipe artistique
Direction musicale Laurence Equilbey
Mise en scène David Bobée
Dramaturgie David Bobée, Laurence Equilbey
Collaboration artistique Corinne Meyniel
Décors David Bobée, Aurélie Lemaignen
Costumes Alain Blanchot
Lumières Stéphane Babi Aubert
Vidéo José Gherrak
Recherches dramaturgiques Anaëlle Lebovits Quenehen et Catherine Dewitt
Création maquillage Amélie Lecul

Chœur accentus
Orchestre Insula Orchestra

Distribution
Rodolphe Michael Spyres
Agnès Vannina Santoni
La Nonne Marion Lebègue
Le Comte de Luddorf Jérôme Boutillier
Arthur Jodie Devos
Pierre l’Ermite Jean Teitgen
Le baron de Moldaw Luc Bertin-Hugault
Fritz, Le Veilleur de nuit Enguerrand de Hys
Anna Olivia Doray

Présentation

Des douze opéras signés Charles Gounod, seuls trois sont encore régulièrement joués - Mireille, Roméo et Juliette et Faust. C’est la raison pour laquelle, en cette année 2018 du bicentenaire de la naissance Gounod, l’Opéra Comique, fidèle à son esprit découvreur, avait préféré ressusciter La Nonne sanglante. Sur un livret inspiré du « Moine » de Lewis, roman gothique furieusement à la mode dans la génération romantique, La Nonne sanglante inspira à Gounod son deuxième opéra. Un directeur pudibond la retira vite de l’affiche de l’Opéra en dépit de sa partition raffinée, sombre et labyrinthique, au service d’un texte qui faisait la part belle à des pulsions encore inexplorées.

Dans une Bohême médiévale qu’agitent des conflits héréditaires, Rodolphe brave son père et défie ses ancêtres par amour pour la fille du clan rival, offerte en gage de paix à son propre frère. Or Agnès ressemble étrangement au fantôme qui hante le château des Moldaw… 

La résurrection de La Nonne sanglante est confiée à trois grands passionnés des tourments romantiques : Laurence Equilbey à la tête de ses phalanges musicales, le pluridisciplinaire David Bobée à la mise en scène et en images, et le grand ténor américain Michael Spyres.

Argument

I. Au XIe siècle en Bohème, un conflit héréditaire oppose les Moldaw et les Luddorf. Dans la perspective de la croisade, l’ermite Pierre obtient des deux seigneurs qu’ils s’allient en mariant leurs enfants : Théobald de Luddorf épousera Agnès de Moldaw. Tous s’apprêtent à célébrer le projet dans le château de Moldaw. Or Agnès et Rodolphe, le cadet des Luddorf, s’aiment. Rodolphe tenant tête à son père, il est chassé. Les amants prévoient de s’enfuir à la faveur de l’apparition rituelle d’un fantôme, celui d’une Nonne sanglante.

II. Au cœur de la nuit, tandis que son page Arthur prépare sa fuite, Rodolphe guette Agnès. À la femme voilée qui paraît, il jure une fidélité éternelle avant de l’emmener dans le château abandonné de ses ancêtres. Or à leur arrivée, les ruines se raniment, un riche banquet apparaît, les fantômes des aïeux prennent place à table : la femme voilée n’est autre que la Nonne sanglante qui entend à présent épouser Rodolphe.

III. Rodolphe s’est réfugié chez des paysans mais reste hanté, chaque nuit, par la Nonne sanglante qui réclame son dû. Arthur vient lui annoncer la mort de son frère au combat. Rodolphe pourrait épouser Agnès, n’était le serment qui le lie au fantôme. Or la malédiction de la Nonne ne sera levée qu’à la mort du meurtrier dont elle fut la victime. Il s’engage à le tuer lorsqu’elle le lui désignera.

IV. En pleine fête nuptiale, sur le point d’épouser Agnès, Rodolphe voit paraître la Nonne sanglante qui lui désigne son propre père, Luddorf. Épouvanté, Rodolphe quitte la cérémonie, ce qui ranime l’animosité entre les deux clans.

V. Près de l’ermitage, le comte de Luddorf est prêt à payer de ses crimes pour sauver son fils. Il surprend un projet de guet-apens des Moldaw à l’égard de Rodolphe, puis entend la confession de Rodolphe à Agnès : maudit par la Nonne, incapable de tuer son père, il veut s’exiler à jamais. Le père se jette dans le piège tendu à son fils. Il meurt sur la tombe de la Nonne qui implore la clémence de Dieu et délivre enfin Rodolphe de ses vœux.

 

 Durée
2h23"

Année
2018

Réalisation
François Roussillon

Coproduction
Opéra Comique
François Roussillon et Associés

en association avec
Naxos
France Télévisions

avec le soutien du 
Centre national du cinéma et de l’image animée

Directeur de la culture et des spectacles vivants
Michel Field

 
Directrice déléguée au pôle Danse et Musique
Pascale Dopouridis

 
Conseiller de programmes
Brice Chappey

 

Ce programme est disponible en visionnage sur
Francetvpreview

 

Patricia Lejeune Louis
Contact - France Télévisions
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