Née au Soudan, Bakhita, est capturée -à l'âge de 9 ans- par des marchands d’esclaves. Frappée et violentée par ses maîtres, elle est vendue à un marchand vénitien, Federico Marin. Il l’emmène avec lui dans une petite ville italienne afin qu’elle prenne soin de sa fille Aurore, dont la mère est morte. Malgré les préjugés et les oppositions de toute sorte, Bakhita reste bonne et généreuse. Grâce au Père Antonio, curé de la paroisse, elle découvre la foi chrétienne et reçoit le baptême à 21 ans. Lors de son affranchissement, elle deviendra religieuse.
Bakhita est morte en 1947. Canonisée le 1er octobre 2000 par le Pape Jean-Paul II, il dira d'elle "Chez sainte Joséphine Bakhita, nous trouvons un brillant défenseur de la véritable émancipation. L'histoire de sa vie inspire non pas l'acceptation passive, mais la ferme résolution à oeuvrer de façon effective pour libérer les jeunes filles et les femmes de l'oppression et de la violence, et pour leur restituer leur dignité dans le plein exercice de leurs droits".
Cette fiction nous donne l'occasion de (re)découvrir le parcours de cette jeune africaine qui a surmonté tous les obstacles -esclavagisme, déportation en Italie, lynchages- mais qui durant les cinquante dernières années de sa vie va rayonner par son amour du prochain et le pardon de ses ennemis.
FICHE TECHNIQUE
Téléfilm italien
Réalisateur Giacomo Campiotti
Avec Fatou Kine Boye, Fabio Sartor, Francesco Salvi, Ettore Bassi, Maria Grazia Bon, Sonia Bergamasco...
Production Titania Produzioni