Yad Vashem est pour tous le mémorial dédié aux victimes juives de la Shoah à Jérusalem, en Israël. C’est aussi un lieu de transmission et de savoir.

Depuis 1953, Yad Vashem collecte les noms des victimes, les objets leur ayant appartenu, les lettres, les photos ; tout ce qui permet de garder une trace indélébile de ces millions de femmes, d’hommes et d’enfants disparus trop tôt.

A quelques jours de Yom Hashoah, qui commémore les victimes de la Shoah en Israël ; à l’heure où l’humanité vit les affres de la guerre, où l’on espère que le passé soit une leçon pour construire l’avenir, où le repli sur l’entre-soi prend de l’ampleur, Steve Suissa nous emmène en Israël à la rencontre de ce lieu de mémoire. Accompagné d’Arièle Nahmias, il nous propose une leçon de résilience et d’espérance.

Arièle NAHMIAS est  responsable du bureau francophone de l’Ecole Internationale de Yad Vashem.

En 1993, Yad Vashem crée l’École internationale pour l’enseignement de la Shoah. Une école qui, partout dans le monde, s’adresse aux enseignants, aux éducateurs afin de les aider à transmettre l’histoire de la Shoah aux jeunes générations. Car, malheureusement, aborder cette partie de l’histoire n’est pas toujours aisé pour les enseignants. L’enseignement est pluridisciplinaire, il tient à redonner une identité propre à chacune des victimes, à leur rendre leur humanité et leur individualité aux yeux des élèves. Il se fait par le biais de la littérature, de témoignages, de l’art, de la musique ; de tout ce qui permet de redonner la vie.