DiCaire Show

Parlez-nous du DiCaire Show.
Il s’agit d’une émission de divertissement qui se rapproche un peu de ce que je vis sur scène. Je serai entourée d’artistes à qui je demanderai de sortir un peu de leur zone de confort en leur proposant de produire un numéro qui n’est pas de leur ressort : jouer dans un sketch, chanter avec moi ou interpréter une chanson, par exemple. Et pourquoi pas faire des duos inattendus, des imitations ? Au Québec, ce genre d’émission est très apprécié et je trouve très fun de pouvoir le transposer en France !

Vous êtes seule à mener la danse ?
Même si l’émission porte mon nom, je ne me considère pas pour autant comme une animatrice. Telle une meneuse d’un cirque, je me vois au milieu de la piste pour divertir les téléspectateurs. Et j’aimerais que l’on passe tous ensemble un bon moment en compagnie des artistes avec qui je ne manquerai pas de m’amuser.

Vous attendiez-vous à une telle proposition ?
Je l’ai prise comme une très belle preuve d’amour de la France. Pouvoir m’introduire ainsi dans les salons des Français est aussi une très jolie marque de confiance. Ma curiosité, ma spontanéité m’ont menée jusque chez vous, alors, avec le DiCaire Show, vous allez passer du temps avec moi !

Un vrai challenge, non ?
Je suis une fille de challenges ! Je n’ai pas les recettes pour relever les défis, mais j’ai toujours aimé me mettre en danger dans ma carrière. Pour autant, je ne me mets pas la pression, je suis là pour m’amuser et amuser le public avec des amis artistes. Quand on me propose des projets excitants, comme la première partie de Céline Dion ou Danse avec les stars, j’y vais sans paniquer, sans me poser de questions et je suis dans le même état d’esprit pour cette émission. Je vais tout faire pour que le show soit à la hauteur de mes envies et de celles du public.

Vous êtes connue pour vos incroyables imitations. Comment arrivez-vous à sortir de telles voix ?
À force d’entraînement. J’ai découvert assez tôt que je savais faire des imitations et, pour parfaire ces imitations, je fais de l’entraînement vocal avec mon professeur de chant. Mes cordes vocales sont tout à fait normales, mais je pense que les imitateurs ont une prédisposition, ensuite vient le travail.

Quand on vous voit imiter ou plutôt incarner ces artistes, il n’y a qu’un pas vers la comédie… À quand l’interprétation ?
C’est vrai qu’il y a un travail similaire : la recherche de personnages à imiter peut ressembler à la recherche d’un personnage pour un acteur. Il y a beaucoup d’heures d’observation pour essayer de me fondre dans la peau de la personne que j’imite. Et si l’on me proposait un rôle, je ne me fermerais pas à cette éventualité, même si, pour le moment, ce n’est pas un désir à tout prix. Aujourd’hui, j’ai beaucoup de plaisir à faire tout ce que je fais : chanteuse, imitatrice, animatrice, une vraie entertainer !

Vous proposer cette émission est une nouvelle fois un bel échange entre le Québec et la France, avec cette idée de faire perdurer la francophonie, non ?
Je viens de l’Ontario, une province anglophone, et on était un peu les Gaulois de l’Ontario (rires), on résistait et on résiste toujours à la culture anglophone ! Pour moi, la francophonie ne se limitait pas seulement à ma petite ville et au Québec, mais aussi à l’international. Il était important que l’échange entre le Québec et la France existe et qu’il provoque des belles rencontres de talents. Et le DiCaire Show, comme de précédentes émissions franco-québécoises, est une belle carte de visite pour présenter ces deux cultures. Il nous faut plus d’émissions pour rétrécir le pont !

Propos recueillis par Mona Guerre