Dès les beaux jours, l’eau gazeuse s’invite volontiers à la table des Français pour faire pétiller leurs papilles. Il se vend chaque année un milliard de bouteilles d’eau à bulles. Perrier, Badoit, Salvetat, San Pellegrino… Dans les rayons du supermarché, difficile pour un consommateur de faire la différence entre toutes ces eaux.
Toutes contiennent du gaz carbonique. Il y a d’un coté les « naturellement pétillantes » et de l’autre les « gazeuses », avec ajout de gaz en usine au moment de l'embouteillage. Au cœur des monts d’Ardèche, nous partons à la rencontre d’un homme d’affaires parisien qui vient de racheter l’usine d’embouteillage de la marque Ventadour, naturellement gazeuse. Une eau de terroir, minérale, qui veut conquérir les grandes tables françaises.
Aujourd’hui, le marché des eaux pétillantes est majoritairement détenu par des géants de l’industrie agro-alimentaires comme Nestlé ou Danone. Ils ont mis en place des stratégies marketing offensives pour séduire les consommateurs. A chaque eau, sa caractéristique : festive, fantaisiste, gastronomique, aromatisée, sportive, luxueuse, médicale…Ils nous font croire que nous pouvons en consommer 2 litres par jour. Les eaux gazeuses conviennent-elles à tout le monde ? Les femmes enceintes peuvent-elles en boire sans risque ? Et les personnes atteintes d’hypertension ? Car ce qui inquiète le plus la communauté médicale, c’est la teneur en sodium.
Témoin de l’engouement des Français pour l’eau à bulles, de nouveaux produits arrivent sur le marché : eaux aromatisées mais aussi des machines pour gazéifier soi même l’eau du robinet.
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