Temps fort SEM 07 2019
Blue Demon, c'est une histoire d'amour et de lutte. Préparez-vous à revivre le parcours d'une des plus grandes légendes de la lutte mexicaine - la lucha libre -, un homme qui a tout fait pour transformer ses rêves en réalité et qui a trouvé l'amour sans y penser. Montez sur le ring avec Réunion La 1ère !
C'est l'histoire d'Alejandro Muñoz Moreno, l'homme qui a surmonté toutes les épreuves pour devenir Blue Demon, Champion du Monde de Lutte. Poussé par le manque d’opportunités qui s’offrent à lui dans son village natal, ainsi que le désir de ne pas se contenter de la simple vie à la campagne de son père. Alejandro déménage avec son oncle et sa tante à Monterrey à l’âge de 11 ans. Des années plus tard, travaillant à la mine, il se distingue par ses talents de combattant, qui seront récompensés par le monde de la lutte et un destin de reconnaissance qui le mènera à la réussite derrière le masque de Blue Demon. Mais pour accomplir cela, il devra d’abord combattre ses peurs et se confronter à ses démons.
Production Televisa
Produceurs: UCCROS, Ximena Cantuarias and Juan Pablo Posada
Réalisateurs : Mauricio Cruz/Javier Solar
Avec
Tenoch Huerta - Alejandro Muñoz / Blue Demon; Ana Brenda Contreras - Gregoria Vera / Goyita; Joaquín Cosio - Ignacio Vera; Ianis Guerrero - Carlos Cruz; Silverio Palacios - Tío Crescencio; Tomás Goros - Efraín Larrañaga; Alejandro de Marino - Franklin Fernández; Arturo Carmona - Ala Dorada
Durée 10 x 90 min
Année 2017
Au Mexique, le catch a un nom : la Lucha Libre. Véritable institution dans le pays, c'est un emblème de la culture populaire. Les luchadores sont des icônes. Ils n'apparaissent jamais en public sans leur masque car leur identité doit rester secrète. Sur le ring, le but ultime est d'arracher le masque de son adversaire. Blue Demon et El Santo sont les plus célèbres rivaux. Ancien travailleur de la mine, Blue Demon devient dans les années 50, un champion de ce sport traditionnel. Un légende qui n'a jamais perdu son masque !
Pour les Mexicains, la lucha libre est bien plus qu’un spectacle, c’est un mythe, un sport, un carnaval. C’est un pan entier de la tradition culturelle populaire mexicaine. Cette variante du catch, bien qu’originaire des Etats-Unis et importée dans les années 30, a été adoptée dans la culture traditionnelle et surtout populaire. Les luchadors (les lutteurs) sont élevés au rang de héros, voire de super héros, cultivant le mystère autour de leur identité et de leur déguisement. Malgré un incontestable statut de star, la plupart vivent dans l’humilité.
Les combats sont très rapides et moins violents, par rapport à ceux du catch américain. La Lucha Libre se distingue par son côté aérien et spectaculaire.
Pourtant, au Mexique, ces noms représentent bien plus que de simples lutteurs de catch, ce sont de vrais héros, des mythes qui ont laissé leur trace pour toujours !
Mais, ce sport (car c’est vraiment un sport) n’a rien à voir avec le catch de la WWE américaine et autres, où le seul intérêt est le show au dépit du sport. Au Mexique, les lutteurs restent mystérieux, inconnus mais très populaires. Leurs racines proviennent généralement des coins les plus pauvres du pays d’où ils émergent pour devenir un mythe. Les lutteurs (luchadores en espagnol) sont proches du peuple et bien souvent sont un exemple pour les enfants, non pas de violence mais plutôt de sport.
L’importance du masque est primordiale. Tout comme Zorro ou le sous-commandant Marcos, le lutteur ne s’affiche que masqué. Les déguisements ultra-colorés peuvent apparaître kitsch mais ont de véritables significations. Métaphore d’une lutte symbolique du bien contre le mal, le masque arboré par le lutteur représente son quartier, son travail … C’est un héros, à la fois brute et gymnaste, dont on ne connaît pas le visage. Monsieur tout le monde au quotidien, il devient un personnage proche du fantastique lorsqu’il enfile son masque et monte sur le ring. Les interviews et reportages hors ring sont surprenants : ils montrent ces hommes dans leur quotidien modeste, entourés de leur famille, mais toujours dissimulés derrière leur masque, leur second visage.
Adulé car bien plus réel qu’un super héros fictif, par tradition, le lutteur est soit masqué, soit porte les cheveux longs. L’emporte celui qui arrachera le masque ou coupera les cheveux de son adversaire. L’accumulation de « chevelures » et de masques forme le palmarès visible d’un « luchador ».
Ces gladiateurs du ring ont leurs figures et leurs rivalités mythiques. La plus célèbre des rivalités de la Lucha libre mexicain oppose El Santo à Blue Demon. Le plus célèbre demeure sans doute El Santo, l’homme au masque d’argent et dont personne ne connaît le visage. Rodolfo Guzmán Huerta de son vrai nom est « la légende » de ce sport en Amérique Latine. Pourtant, ce sont ses activités en dehors du ring, plus que sa carrière sportive, qui lui ont donné sa notoriété. Il a incarné son personnage dans plus de cinquante films. Mais c’est par l’intermédiaire de l’artiste et éditeur José Guadalupe Cruz qu’il devient, en 1950, plus qu’un lutteur : El santo devient alors un personnage de bande dessinée, le premier luchador à avoir cet honneur.