En caillette ou en terrines, en travers ou en filet, ou bien encore en saucissons ou en jambons, le porc demeure la viande préférée des français.
S'il est le plus souvent élevé de manière industrielle, la région Auvergne Rhône-Alpes accueille depuis toujours une tradition d’élevage en total plein air avec des exploitations à taille humaine, où le confort animal est avant tout un acte militant, au service d’un travail agricole engagé vers une production charcutière d’une grande qualité.
Pour découvrir ceux qui perpétuent la qualité de cette filière, nous irons tout d'abord à Vergongheon en Haute Loire dans La Ferme de Cotsou :
Six truies pour un verrat, un élevage au milieu des bois de chênes, animé par Thibault Crozatier, ancien métallier et son épouse Amandine, ex-chargée de communication dans une grosse entreprise. Le couple a tout plaqué il y a trois ans pour se lancer dans une deuxième vie d’éleveur. Un engagement au quotidien récompensé par de nombreuses ventes directes, en livraison ou en magasins de producteurs.
Nous partirons également à la rencontre de Didier Piquée à Rochefort-Samson dans la Drôme.
Ancien artisan dans le bâtiment, Didier adopte Nikita en 2017, une cochette qu’il a sorti de l’élevage industriel. Depuis, d’autres cochons ont rejoint la Ferme de Nikita. C’est un petit élevage d’environ 70-100 cochons élevés en plein air intégral été comme hiver, qui grandissent à leur rythme et sont bios.
Nous découvrirons ensuite les coulisses des pré-sélections du Concours International du meilleur Saucisson, piloté par René-Louis Thomas, et nous feront le point avec René-Louis sur le rôle historique du cochon dans les fermes ardéchoises.
Enfin, nous arrêterons dans le laboratoire de Jérôme Alexandre, charcutier formateur en lycée agricole où nous apprendrons tout sur la célèbre « Caillette Ardéchoise », faite à 50 % de viande noble de porc et à 50 % de feuilles de blettes.