Après quinze années à l’écran, les Ferrière — la « famille d’accueil » préférée des téléspectateurs — nous livrent leurs ultimes aventures… Un émouvant clap de fin pour l’une des séries emblématiques de France 3 qui a su, au fil des ans, réunir et fidéliser un large public (3,1 millions de téléspectateurs en moyenne devant la saison 13) autour du quotidien d’une famille d’accueil de jeunes en souffrance, aussi haute en couleur qu’attachante !
Entre émotions et rebondissements, quatre épisodes inédits à découvrir lors de deux soirées.
Des intrigues et des guests
Alors que Marion (Virginie Lemoine) se bat, comme à son habitude, pour que ses jeunes protégés retrouvent leur place au sein d’un équilibre familial stable et propice à leur épanouissement, Daniel (Christian Charmetant) reçoit la visite impromptue de son ami d’enfance, Manu (Yvon Back), accompagné de sa nouvelle et séduisante fiancée, Pauline (Delphine Chanéac). Cette dernière, une naturopathe décomplexée et très nature, ne va pas laisser de marbre les hommes de la famille Ferrière, ce qui aura le don d’agacer Marion et ses filles. Ces chaleureuses retrouvailles ne vont d’ailleurs pas tarder à tourner au vinaigre… Le couple qui semble rouler sur l’or ne s’avère, en réalité, qu’un duo de pique-assiettes qui pourrait bien laisser Georges (Jean-Claude de Goros), joueur de loto invétéré, sur la paille…
Delphine Chanéac (Pauline), Yvon Back (Manu), Virginie Lemoine (Marion) et Christian Charmetant (Daniel) / crédit : David Helman
De son côté, Marion subit des pressions professionnelles en ce qui concerne sa mission d’assistante familiale. Après vingt-cinq ans de carrière, elle est convoquée par une commission d’évaluation. Malgré ses excellents résultats, on lui reproche ses prises de liberté, sa propension à défier l’autorité et son contournement du règlement. Menacée par l’administration, Marion pourrait bien trouver son salut auprès des nombreux enfants qu’elle a accueillis…
Christian Charmetant (Daniel), Virginie Lemoine (Marion) et Ludovic (Stylane Lecaille) / crédit : David Helman
Chez les enfants Ferrière, l’heure est à l’effervescence ! Charlotte (Lucie Barret), qui file des jours heureux avec Richard (Mathieu Delarive), s’apprête à convoler. Louise et Tim (Doriane Louisy Louis-Joseph et Antoine Ferey) s’affairent pour l’organisation du mariage, rivalisant de bonnes intentions pour essayer de décrocher le rôle de témoin de leur grande sœur ! La concurrence est rude, d’autant que Juliette (Samantha Rénier) est en bonne position, même si le cœur n’y est pas… Elle désespère que son agrément d’adoption soit enfin accepté.
Lucie Barret (Charlotte) et Mathieu Delarive (Richard) / crédit : Clémence Bajeux GMT Productions
Une série qui a su vivre avec son temps
Depuis sa création, en 2000, Famille d’accueil a beaucoup évolué. Dans ses thématiques de société — pas moins d’une centaine abordées en quatorze saisons —, dans son format, en passant de 90 minutes à 52 minutes, dans sa manière aussi de « feuilletonner » la vie de famille des Ferrière, valorisant ainsi le profil des personnages de la série. En quinze ans, on s’est attaché aux soucis, gros et petits, et aux conflits familiaux de Marion, Daniel, Charlotte, Juliette et de toute la tribu. Outre les problématiques traitées à travers le cas de jeunes en souffrance confiés à Marion par l’Aide sociale à l’enfance, d’autres ont pu être explorées par le biais des enfants Ferrière (l’homosexualité avec Juliette, la famille monoparentale avec Charlotte, qui élève seule son fils… ).
Virginie Lemoine (Marion) et Lucie Barret (Charlotte) / crédit : Clémence Bajeux GMT Productions
Esprit de famille
Produit par GMT Productions, cette série est tournée depuis quinze ans avec les moyens de production de France 3 Bordeaux. De quoi faire naître un véritable esprit de famille entre les équipes techniques et artistiques. À l’image des comédiens et interprètes des enfants Ferrière qui ont grandi avec Famille d’accueil.
La famille Ferrière / crédit : Pierre Planchenault / FTV 2014
Sylvie Tournier
Épisode 71 : « L’enfant de la rue »
Sans domicile fixe depuis six mois, les parents de Ludovic confient leur fils (8 ans) à l’Aide sociale à l’enfance malgré un déchirement total. Comme c’est l’hiver, ils souhaitent le reprendre aux beaux jours. Malgré la situation sociale dramatique de ses parents, Ludovic, aimé et choyé, semble heureux. Mais ses parents lui manquent cruellement et il s’inquiète pour eux. Très vite, Marion découvre qu’il n’a presque jamais été scolarisé et que la famille est en fait SDF depuis trois ans ! Alertée, la juge prend alors la décision de placer l’enfant définitivement. Le fait que les parents ont menti réduit leurs chances de se réinsérer rapidement… Ludovic l’entend et fugue pour les prévenir…
Épisode 72 : « Sous emprise »
Loïc, 16 ans, vient de s’installer à Bordeaux suite au divorce houleux de ses parents. Déstabilisé, sans repères, il est sous l’emprise de Stan, 18 ans, un élève de sa classe qui l’entraîne dans la pratique dangereuse du binge drinking. Marion le découvre, et malgré ses mises en garde répétées et actives, Loïc persiste et continue de jouer avec le feu. Jusqu’au jour où il tombe dans un coma éthylique alors que Stan, responsable de son état, prend la fuite sans prévenir les secours...
Épisode 73 : « Une visite inattendue »
Suite au décès de sa mère, Gabin, 12 ans, se retrouve orphelin. Il va devoir partir vivre aux États-Unis chez sa tante qu’il n’a jamais rencontrée. Un véritable déracinement et une intense source d’angoisse pour le jeune garçon. Au même moment, son père, qu’il n’a jamais connu, s’invite dans sa vie… L’homme chamboule le grand départ de Gabin. Mais ce père est-il bien celui qu’il prétend ? Et la tristesse serait-elle capable de nous rendre fou ?
Épisode 74 : « Nouveau départ »
Alors que les préparatifs du mariage de Charlotte vont bon train, Marion apprend une mauvaise nouvelle. M. Monchin, un inspecteur du Conseil général, a décidé de lui faire passer une évaluation, à l’issue de laquelle Marion risque de ne plus pouvoir exercer son métier d’assistante familiale. L’inspecteur remet en cause ses méthodes peu orthodoxes et condamne les nombreux manquements au règlement dont elle a fait preuve depuis toutes ces années. Et même si Marion a toujours agi dans l’intérêt des enfants qui lui étaient confiés, M. Monchin semble inflexible. Marion est menacée de se voir retirer son agrément…